Comprendre les fragilités
Alzheimer : et si le bon sens était une stratégie gagnante ?
Conseils de Colette Roumanoff
Vivre avec une personne souffrant de troubles cognitifs s’apparente à un exercice d’équilibre quotidien. Sur son blog, Colette Roumanoff, qui a aidé durant des années son mari Daniel, propose une solution simple : et si le bon sens était la clef ?
Directrice d’une compagnie de théâtre, créatrice d’ateliers théâtre pour des aidants de malades d’Alzheimer, aidante elle-même, Colette Roumanoff est également l’autrice de Le bonheur plus fort que l’oubli (2015), d’Alzheimer - accompagner ceux qu'on aime (et les autres), sorti en 2017 et de L’homme qui tartinait une éponge, paru en 2018.
Des ouvrages engagés, qui invitent à repenser notre regard sur la maladie et les malades, tout en livrant conseils et astuces glanés par l’autrice durant toutes les années où elle a accompagné son époux, touché comme des dizaines de milliers d’autres Français par la maladie d’Alzheimer.
Des réflexions que Colette Roumanoff partage également sur son blog, Bien vivre avec Alzheimer.
Dans un billet publié cet été, elle transmet aux lecteurs un conseil simple, et pourtant essentiel : et si l’on faisait appel à notre bon sens dans notre vie quotidienne aux côtés des personnes malades ?
« On apprend en faisant des erreurs et en tâtonnant, d’autant qu’il y a de nombreux stades et que chaque cas est particulier. Ce qui a fonctionné la veille ne marchera peut-être pas le lendemain. Ce qui convient parfaitement à l’un ne sera d’aucun secours pour un autre », rappelle-t-elle.
Or un aidant qui se sent perdu aura face à lui un aidé qui le sera tout autant. Aussi, elle encourage à écouter, vraiment, le malade, à « rassembler toutes les informations qui viennent du malade, même si elles prennent la forme de reproches injustifiés. Un trouble du comportement, c’est une information nouvelle qu’il faut prendre en compte », souligne-t-elle.
Afin de comprendre et relativiser ce qui se passe, de répondre au besoin exprimé et l’aider à se sentir bien.
« S’il se sent bien, il aura confiance en lui et en son entourage, qui obtiendra facilement sa collaboration active », ajoute Colette Roumanoff qui conclut « développer une relation de confiance, établir une complicité chaleureuse avec le malade peut rendre la vie quotidienne facile et heureuse ».
Lire Le bon sens une stratégie gagnante, sur le blog de Colette Roumanoff
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