Comprendre les fragilités
Cancer de prostate : dépistage mode d'emploi
Il s'agit du cancer le plus fréquent chez les hommes avec 71 000 nouveaux cas par an, selon la Ligue contre le cancer. A l’occasion de la journée européenne de la prostate qui se tiendra le 20 septembre, nous proposons de revenir sur les solutions de dépistage.
La Journée européenne de la prostate du 20 septembre est l’occasion d’informer sur le cancer de la prostate et de les orienter vers les urologues.
Rencontres, débats, animations… Pour l’événement, professionnels et bénévoles se mobilisent partout en France pour répondre à toutes les interrogations sur les maladies masculines.
Le dépistage
Le cancer de la prostate représente aujourd'hui 25 % des cancers masculins et constitue la deuxième cause de décès par cancer chez les hommes.
Pendant longtemps, le diagnostic n’était réalisé que par toucher rectal. Celui-ci permettant au médecin de vérifier le volume de la prostate.
Il est désormais possible de dépister le cancer de la prostate via une simple prise de sang. Le prélèvement permettant de mesurer le taux de PSA (antigène prostatique spécifique), protéine produite par la prostate.
Cependant, ces deux formes de dépistage ne permettent pas de déterminer avec certitude si le patient est atteint par un cancer et nécessitent des examens complémentaires pour confirmer le diagnostic.
Le dépistage ne permet pas non plus d’identifier si le cancer sera agressif ou si son évolution sera lente.
Le cancer de la prostate peut mettre 15 ans à évoluer et ne nécessite pas forcément de traitement. C’est d’ailleurs le cas pour la moitié des cancers de la prostate dépistés.
Pour tout connaître sur le dépistage et ainsi permettre de mettre en balance les bénéfices attendus par rapport aux risques encourus, Ameli, le Collège de la médecine générale et l’Institut national du cancer ont publié une brochure à destination du grand public.
Télécharger la brochure Le dépistage du cancer de la prostate : S'informer avant de se décider