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Dossier : accueil temporaire, mode d'emploi
Pour permettre à l'aidant de prendre du répit, en sortie d'hospitalisation ou pour toute autre raison, les formules d'accueil temporaire constituent une solution adaptée pour les personnes âgées en perte d'autonomie. Mode d'emploi.
Quelles sont les structures qui proposent un accueil temporaire ?
Les accueillants familiaux, agréés par les conseils départementaux, peuvent eux aussi proposer un séjour temporaire, soit à leur domicile, soit en logements indépendants ou en gîtes adaptés, indique Famidac, l'association nationale des accueillants familiaux et de leurs partenaires.
Pour quelle durée ?
De quelques jours à trois mois par année civile, renouvelables une fois : l’accueil temporaire permet de répondre à tous les besoins.
Un accueil temporaire régulier peut aussi être programmé, par exemple, une semaine tous les deux mois.
Quand faut-il s’y prendre ?
Le plus tôt possible ! D’abord, parce qu’il n’existe que peu de place (12 000 sur les 728 000 places d’Ehpad en France), ensuite, car les démarches nécessitent un peu de temps.
Quelles sont les démarches à accomplir ?
D’abord, se renseigner sur les structures qui proposent un accueil temporaire dans la région qui vous intéresse : ce n’est pas le cas de tous les Ehpad.
Le Clic (centre local d’information et de coordination, parfois appelé point info senior) ou le CCAS de la mairie dispose de ces renseignements.
Ensuite, prendre le temps de choisir, en visitant l’établissement, en se renseignant auprès des familles et des résidents…
Tous nos conseils pour choisir une maison de retraite
Une fois votre choix fait, il faudra remplir le dossier d’admission en Ehpad (en cochant la case hébergement temporaire) puis le transmettre à la/aux maison(s) de retraite sélectionnée(s).
Pour les familles d’accueil, le plus simple est de rentrer directement avec les accueillants.
Dans tous les cas, il est obligatoire de signer un contrat d’accueil.
Combien ça coûte ?
Tout dépend de la solution retenue.
En accueil familial, il faut compter 50 à 60 euros par jour.
En
Ehpad, les prix peuvent varier du simple au triple, sachant que le prix
de journée est légèrement plus cher en accueil temporaire. En 2017,
pour une chambre simple, le prix médian d’une journée d’hébergement temporaire se montait à 61,51 euros.
Quelles aides peuvent financer l’accueil temporaire ?
Tout d’abord l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa). Il faudra pour cela avertir le service autonomie du conseil départemental qui verse l’Apa, pour demander à ce que l’aide couvre une partie des frais de séjour.
Si le plafond du plan d’aide est atteint, le droit au répit (un financement supplémentaire de 506,71 euros) peut être mobilisé.
A noter : si le séjour temporaire est organisé parce que l’aidant est hospitalisé, une autre aide peut être débloquée, d’un montant maximum de 1 006,71 euros par hospitalisation.
Pour les personnes non éligibles à l’Apa à domicile, il est possible de demander l’aide sociale à l’hébergement au CCAS de la Ville. Attention, elle est récupérable sur succession.
Certaines mairies et certains conseils départementaux dispensent en outre des aides supplémentaires pouvant financer ce séjour temporaire, dites aides extra-légales. Une question qui mérite d'être posée aux services concernés ou au Clic.
"Enfin, l'action sociale des caisses de retraite, des mutuelles, des caisses de prévoyance, et d'une façon
générale de nombreux organismes à vocation sociale peuvent aussi être sollicités en soutien de séjours temporaires", ajoute Jean-Jacques Olivin, directeur du Grath, l'association à l'origine de SOS répit.
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