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Comprendre les fragilités

Quand la maladie d'Alzheimer s'anime

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 15/04/2019

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Le court-métrage qui donne à voir la maladie autrement


Réalisé par des étudiants de la prestigieuse école Les Gobelins, Mémo raconte le quotidien d’une personne atteinte d’Alzheimer, écartelé entre son désir d’indépendance et sa perte d’autonomie.


L’histoire est celle d’une personne âgée et malade, qui vit seule et attend la visite de sa fille. En manque de café, il décide d’aller lui même en acheter, contre l’avis de sa fille. les troubles liés à la maladie vont transformer ce parcours à priori anecdotique en un véritable labyrinthe.


La maladie en couleur


Visuellement très séduisant, ce film d’animation tente d’interpréter les troubles lié à la maladie de façon graphique. Des éléments du décor qui s’effacent momentanément jusqu’au néant total, maculé de blanc, les absences du personnage principal apparaissent à l’écran sans avoir à les justifier par du texte. Une façon originale et subtile de nous mettre à la place du malade et de nous faire ressentir le désabusement.

Un film sensible et pédagogique

Le film apporte quelques pistes pour mieux se comporter avec un proche malade et dénonce la tentation d’une surprotection. Trop assister une personne atteinte d’Alzheimer, notamment en lui faisant ses courses contre son gré, peut aussi être un moyen de l’isoler davantage. L’absence de contact humain étant un accélérateur des troubles.

Les mémos participent eux aussi, au désir d’indépendance du monsieur. Disposés un peu partout dans l’appartement apportent les informations nécessaires pour se repérer, garder confiance et ainsi reprendre le dessus sur les troubles.

Mémo traite de façon délicate et originale d’une maladie qui touche en France 850 000 personnes de plus de 65 ans et qui demeure un sujet rarement abordé.


(Un film de Julien Becquer, Elena Dupressoir, Jules Durand, Viviane Guimaraes et Ines Scheiber)
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