Tu verras Maman, tu seras bien
Conseils d’un directeur d’Ehpad
Alors que l'actualité rattrape les Ehpad (établissements pour personnes âgées dépendantes) avec la suspicion d'une TIAC (toxi-infection alimentaire collective) en Haute-Garonne ayant fait déjà cinq morts, après les livres d'Anne-Sophie Pelletier, de Mathilde Basset, de Frédéric Pommier, c'est au tour d'un ancien cadre commercial dans l'automobile, Jean Arcelin, de partager sa courte expérience en tant que directeur d'Ehpad.
Il partage quelques conseils avant de choisir d'y entrer, de confier un proche fragilisé.
Sortir de la peur des Ehpad
Si le risque zéro n'existe pas dans l'accompagnement humain du grand âge, impossible de choisir entre sécurité, hygiène et qualité de vie des uns, qualité de vie au travail des professionnel. Tout est question de subtil équilibre et de choix courageux selon l'auteur qui cite Virginia Woolf : "On ne peut pas trouver la paix en évitant la vie".
Parce que des réalités sordides existent encore (l'auteur n'épargne aucunement le lecteur), parce les tensions financières peuvent devenir insupportables : aux citoyens, aux élus, aux conseils de la vie sociale (CVS), aux organisations syndicales de s'en emparer pour les faire évoluer, inventer de nouveaux modes d'hébergements, de défendre les personnes vulnérables et leurs proches afin d'être fier du prendre-soin proposé.
Comment bien choisir un Ehpad
Jean Arcelin propose une minute "Guide du routard" : partant du bouche à oreille, en évitant les agences de placement (gratuites pour le demandeur mais très chères pour l'établissement), via le site officiel www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr, il aimerait une "sorte de TripAdvisor avec photos".
Or il existe : c'est l'annuaire d'Agevillage qui depuis l'an 2000 met à jour en continue près de 30 000 adresses dont celles des Ehpad avec les avis de leurs clients, la mise en valeur des structures engagées vers le label Humanitude et labellisées, les liens vers leurs sites internet.
Préparez votre visite
Jean Arcelin suggère de visiter à des horaires atypiques : le matin, le soir après le dîner. Il invite à déjeuner sur place et à déguster le repas servi aux résidents, mais aussi de prendre le temps de discuter avec ces habitants, leurs familles, leus proches. Il suggère de bien vérifier le nombre et la compétence des professionnels soignants.
En cas de doute sur la qualité proposée, l'auteur suggère de signer un contrat de courte durée en attendant de trouver mieux (NDLR: mais il est parfois très compliqué de déménager coup sur coup une personne fragilisée).
Négociez les tarifs
A côté des tarifs soins et dépendance fixés et financés par les Agences régionales de santé et les départements, le tarif hébergement est libre à l'entrée du résident pour les structures non habilitées à l'aide sociale.
Il est donc négociable, insiste l'auteur, surtout dans des territoires à forte concurrence. Chaque année, son augmentation est fixée par décret.
Et si ce tarif devient impossible à tenir pour les finances du résident et de ses proches, l'auteur suggère de demander un tarif habilité à l'aide sociale via une dérogation nominative (NDLR : voir les conditions de l'aide sociale à l'hébergement).
A lire aussi sur Agevillage : cinq conseils et deux astuces pour choisir un établissement
Tu verras maman, tu seras bien
Jean Arcelin
19,90
XO Editions
Commandez en ligne
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Parce que des réalités sordides existent encore (l'auteur n'épargne aucunement le lecteur), parce les tensions financières peuvent devenir insupportables : aux citoyens, aux élus, aux conseils de la vie sociale (CVS), aux organisations syndicales de s'en emparer pour les faire évoluer, inventer de nouveaux modes d'hébergements, de défendre les personnes vulnérables et leurs proches afin d'être fier du prendre-soin proposé.
Comment bien choisir un Ehpad
Jean Arcelin propose une minute "Guide du routard" : partant du bouche à oreille, en évitant les agences de placement (gratuites pour le demandeur mais très chères pour l'établissement), via le site officiel www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr, il aimerait une "sorte de TripAdvisor avec photos".
Or il existe : c'est l'annuaire d'Agevillage qui depuis l'an 2000 met à jour en continue près de 30 000 adresses dont celles des Ehpad avec les avis de leurs clients, la mise en valeur des structures engagées vers le label Humanitude et labellisées, les liens vers leurs sites internet.
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Jean Arcelin suggère de visiter à des horaires atypiques : le matin, le soir après le dîner. Il invite à déjeuner sur place et à déguster le repas servi aux résidents, mais aussi de prendre le temps de discuter avec ces habitants, leurs familles, leus proches. Il suggère de bien vérifier le nombre et la compétence des professionnels soignants.
En cas de doute sur la qualité proposée, l'auteur suggère de signer un contrat de courte durée en attendant de trouver mieux (NDLR: mais il est parfois très compliqué de déménager coup sur coup une personne fragilisée).
Négociez les tarifs
A côté des tarifs soins et dépendance fixés et financés par les Agences régionales de santé et les départements, le tarif hébergement est libre à l'entrée du résident pour les structures non habilitées à l'aide sociale.
Il est donc négociable, insiste l'auteur, surtout dans des territoires à forte concurrence. Chaque année, son augmentation est fixée par décret.
Et si ce tarif devient impossible à tenir pour les finances du résident et de ses proches, l'auteur suggère de demander un tarif habilité à l'aide sociale via une dérogation nominative (NDLR : voir les conditions de l'aide sociale à l'hébergement).
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