Les aidants font leur grand débat
Le 12 mars, le Collectif Je t’aide, organisateur de la journée nationale des aidants chaque 6 octobre, organisait une conférence-débat rassemblant aidants et professionnels impliqués dans l’aide aux aidants. Le point sur leurs principales propositions, qui seront transmises aux organisateurs du grand débat.
Avant la rencontre, un questionnaire en ligne avait permis de faire émerger les quatre grandes thématiques au cœur des préoccupations des aidants :
D’abord, le répit : « Je suis toujours en train de courir », explique une femme dont le conjoint est atteint de la maladie d’Alzheimer.
« Je voudrais du temps pour moi, du temps qu’on ne me demande pas de justifier », renchérit une autre aidante.
Ensuite, un meilleur système d’accompagnement à domicile, avec un interlocuteur unique, un médiateur extérieur entre l’aidant, l’aidé et les intervenants à domicile.
« Aujourd’hui j’emploie 5 personnes en tant que particulier employeur », témoigne Martine. « Ce n’est pas évident de gérer les plannings, notamment pendant les vacances d’été, ni de bien coordonner les interventions ».
Beaucoup s’interrogent aussi sur les compétences des intervenants et intervenantes : sont-ils formés à l’accompagnement d’une personne souffrant de troubles cognitifs ?
Pour les soutenir, nombre d’aidants souhaiteront être mis en lien avec d’autres aidants, des familles -ressources qui sont « déjà passées par là » pour bénéficier de leur expérience.
« Et ce dès l’annonce du diagnostic », précise Séverine.
Sur la santé des aidants enfin, Martine insiste : « il ne faut pas négliger la question de la charge mentale ». Penser à tout, tout le temps, anticiper les problèmes : une charge cognitive qui pèse au quotidien sur les aidants.
Le compte-rendu de ces débats sera prochainement publié sur le site du Collectif.
La rédaction d’Agevillage donnera quant à elles ses pistes de réponses à ces questions lundi prochain.
Avant la rencontre, un questionnaire en ligne avait permis de faire émerger les quatre grandes thématiques au cœur des préoccupations des aidants :
- La fiscalité
- La vie quotidienne
- La sensibilisation du grand public à la question des aidants
- La reconnaissance des aidants
D’abord, le répit : « Je suis toujours en train de courir », explique une femme dont le conjoint est atteint de la maladie d’Alzheimer.
« Je voudrais du temps pour moi, du temps qu’on ne me demande pas de justifier », renchérit une autre aidante.
Ensuite, un meilleur système d’accompagnement à domicile, avec un interlocuteur unique, un médiateur extérieur entre l’aidant, l’aidé et les intervenants à domicile.
« Aujourd’hui j’emploie 5 personnes en tant que particulier employeur », témoigne Martine. « Ce n’est pas évident de gérer les plannings, notamment pendant les vacances d’été, ni de bien coordonner les interventions ».
Beaucoup s’interrogent aussi sur les compétences des intervenants et intervenantes : sont-ils formés à l’accompagnement d’une personne souffrant de troubles cognitifs ?
Pour les soutenir, nombre d’aidants souhaiteront être mis en lien avec d’autres aidants, des familles -ressources qui sont « déjà passées par là » pour bénéficier de leur expérience.
« Et ce dès l’annonce du diagnostic », précise Séverine.
Sur la santé des aidants enfin, Martine insiste : « il ne faut pas négliger la question de la charge mentale ». Penser à tout, tout le temps, anticiper les problèmes : une charge cognitive qui pèse au quotidien sur les aidants.
Le compte-rendu de ces débats sera prochainement publié sur le site du Collectif.
La rédaction d’Agevillage donnera quant à elles ses pistes de réponses à ces questions lundi prochain.