Bien vieillir (prendre soin de soi)
Troubles de la vue : une nouvelle loi pour améliorer la santé visuelle des personnes âgées
Améliorer la correction pour soutenir l’autonomie
Le Sénat a adopté définitivement mercredi dernier une loi « visant à améliorer la santé visuelle des personnes âgées en perte d’autonomie ». Que change-t-elle concrètement ?
Selon la Drees (service études et statistiques du ministère de la Santé), 97 % des plus de 60 ans déclarent souffrir d’un trouble de la vision.
Une étude bordelaise tout juste publiée et portant sur plus de 700 personnes montre quant à elle que près d’une personne âgée sur deux souffrant d’un trouble de la réfraction n’était pas corrigée.
En cause ? Un coût (consultation, lunettes, suivi…) jugé élevé, une certaine résignation mais aussi la difficulté pour obtenir une consultation : il faut patienter plus de deux mois pour voir un ophtalmologue.
Une situation exacerbée en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).
Les troubles de la réfraction, dus à une anomalie de la réfraction de la lumière sur la rétine, regroupe la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie, et se corrigent aisément avec des lunettes ou des lentilles.
La loi adoptée la semaine dernière autorise désormais les opticiens-lunetiers à se rendre en Ehpad pour y réaliser des examens de la réfraction et adapter si nécessaire les verres correcteurs, si l’agence régionale de santé donne son accord.
Dans un premier temps, une expérimentation sera menée dans quatre régions, qui n’ont pas encore été désignées.
Une bonne nouvelle pour les résidents, d’autant que les déficiences sensorielles comme les troubles visuels contribuent lourdement à la perte d’autonomie…
Selon la Drees (service études et statistiques du ministère de la Santé), 97 % des plus de 60 ans déclarent souffrir d’un trouble de la vision.
Une étude bordelaise tout juste publiée et portant sur plus de 700 personnes montre quant à elle que près d’une personne âgée sur deux souffrant d’un trouble de la réfraction n’était pas corrigée.
En cause ? Un coût (consultation, lunettes, suivi…) jugé élevé, une certaine résignation mais aussi la difficulté pour obtenir une consultation : il faut patienter plus de deux mois pour voir un ophtalmologue.
Une situation exacerbée en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).
Les troubles de la réfraction, dus à une anomalie de la réfraction de la lumière sur la rétine, regroupe la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie, et se corrigent aisément avec des lunettes ou des lentilles.
La loi adoptée la semaine dernière autorise désormais les opticiens-lunetiers à se rendre en Ehpad pour y réaliser des examens de la réfraction et adapter si nécessaire les verres correcteurs, si l’agence régionale de santé donne son accord.
Dans un premier temps, une expérimentation sera menée dans quatre régions, qui n’ont pas encore été désignées.
Une bonne nouvelle pour les résidents, d’autant que les déficiences sensorielles comme les troubles visuels contribuent lourdement à la perte d’autonomie…