L'importance de la Toussaint
Bonjour Madame la mort
La Toussaint est l'occasion chaque année d'aller se recueillir sur les tombes de ses ancêtres, de ses proches. L'occasion de penser cette réalité, la mort, si absente de nos vies quotidiennes actuelles.
Alors qu'elle survient n'importe quand (maladies, accidents), ce sont surtout les plus âgés qui en ont hérité. La mort est reléguée dans les lieux de soin, de fin de vie... qui ont du mal à s'appeler ainsi.
Doit-on emmener ses enfants sur les tombes ? Comment en parler quand elle arrive ?
Bonjour madame la mort est justement un des albums les plus plébiscités par les enfants du Prix de littérature Chronos.
Il permet de mettre des mots sur ce sujet tabou.
Est-il possible de s'y préparer ?
Difficile même si c'est ce serait La dernière leçon selon Noëlle Chatelet dont le livre a été porté à l'écran, même si cette revendication revient régulièrement dans l'actualité (avec le suicide assisté d'Anne Bert, récemment). Notre pays fait le choix d'accompagner avec des services de soins palliatifs qui gagnent à être connus et se renforcer partout sur le territoire.
Difficile de l'anticiper : le pourcentage de Français ayant rédigé ses directives anticipées et désigné sa personne de confiance pour les défendre, reste très faible. La campagne de communication Parlons fin de vie est d'ailleurs relancée.
Il est peut-être moins difficile peut-être d'aborder la question des obsèques : une étude Services funéraires-Ville de Paris / Ipsos d'octobre 2018 montre que désormais, les Français sont majoritairement favorables à la crémation pour eux-mêmes comme pour un proche.
Difficile néanmoins de poser des mots. Or ils peuvent aider et soulager. Saluons ces services numériques qui se déploient sur la toile pour laisser une trace, se souvenir, honorer ses proches.
Les cimetières incarnent cette réalité de la mort et de son absolu mystère.
D'où peut-être notre besoin irrépressible d'aller fleurir les tombes de nos proches... même en faisant appel à des services à distance !
Alors qu'elle survient n'importe quand (maladies, accidents), ce sont surtout les plus âgés qui en ont hérité. La mort est reléguée dans les lieux de soin, de fin de vie... qui ont du mal à s'appeler ainsi.
Doit-on emmener ses enfants sur les tombes ? Comment en parler quand elle arrive ?
Bonjour madame la mort est justement un des albums les plus plébiscités par les enfants du Prix de littérature Chronos.
Il permet de mettre des mots sur ce sujet tabou.
Est-il possible de s'y préparer ?
Difficile même si c'est ce serait La dernière leçon selon Noëlle Chatelet dont le livre a été porté à l'écran, même si cette revendication revient régulièrement dans l'actualité (avec le suicide assisté d'Anne Bert, récemment). Notre pays fait le choix d'accompagner avec des services de soins palliatifs qui gagnent à être connus et se renforcer partout sur le territoire.
Difficile de l'anticiper : le pourcentage de Français ayant rédigé ses directives anticipées et désigné sa personne de confiance pour les défendre, reste très faible. La campagne de communication Parlons fin de vie est d'ailleurs relancée.
Il est peut-être moins difficile peut-être d'aborder la question des obsèques : une étude Services funéraires-Ville de Paris / Ipsos d'octobre 2018 montre que désormais, les Français sont majoritairement favorables à la crémation pour eux-mêmes comme pour un proche.
Difficile néanmoins de poser des mots. Or ils peuvent aider et soulager. Saluons ces services numériques qui se déploient sur la toile pour laisser une trace, se souvenir, honorer ses proches.
Les cimetières incarnent cette réalité de la mort et de son absolu mystère.
D'où peut-être notre besoin irrépressible d'aller fleurir les tombes de nos proches... même en faisant appel à des services à distance !