Comprendre les fragilités
1er août : déremboursement des médicaments anti-Alzheimer
Comment faire sans ?
Annoncé fin mai, le déremboursement des médicaments dits « anti-Alzheimer » (Aricept (Esai), Ebixa (Lundbeck), Exelon (Novartis Pharma), Reminyl (Janssen Cilag) et leurs génériques) sera effectif ce 1er août.
En raison d’un « service médical rendu » jugé insuffisant par la Haute autorité de santé (beaucoup d’effets indésirables pour une efficacité toute relative), la ministre de la Santé Agnès Buzyn a décidé de mettre fin au remboursement de ces traitements.
Une décision contestée par les associations de malades et de familles, mais aussi par certains professionnels.Ainsi, la Fédération des centres de mémoire (FCMRR), la Fédération française de neurologie, la Société française de neurologie, la Société française de gériatrie et gérontologie, la Société de neuropsychologie de langue française, la Société française de psychogériatrie et de psychiatrie de la personne âgées et les Neurologues libéraux de langue française ont déposé le 27 juillet un recours devant le Conseil d’État.
Quant aux sommes économisées, elles devraient être affectées aux approches psychosociales et non-médicamenteuses, affirmait la ministre le 1er juin :
« Tout l'argent issu du déremboursement des médicaments anti-Alzheimer sera intégralement réorienté vers l'accompagnement des malades d'Alzheimer ».
En attendant des orientations plus précises, la Fondation Médéric Alzheimer a prévu du publier fin septembre un « livre-plaidoyer (…) accordant une place centrale à ces interventions innovantes ».
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