Nonagénaires, centenaires : quelle place pour les très vieux dans la société ?
Le très grand âge impensé
Quelle vie après 80, 90, 100 ans ? Comment vivre, grandir, vieillir à ces âges avancés ? Dans quel état de santé ? Avec quels moyens ?
L'âgisme a la vie dure comme le montrent Outre-Manche des études relayées par The Guardian.
La génération Y, née en 2000, estime que 40 % des plus âgés n'échapperont pas à la démence ! Un quart estime qu'il est normal d'être vieux et déprimé...
Cette pression "anti-âge" fait des ravages dans les têtes telles des prophéties auto-réalisatrices (vieux = malade).
Or la démarche "villes amies des aînés" de l'OMS, les initiatives positives de prendre soin tout en douceur montrent que l'on peut vieillir debout (si l'environnement s'adapte, cf le label Humanitude).
Quant aux initiatives intergénérationnelles, elles montrent leurs bénéfices tant pour les plus jeunes que pour les plus vieux (sans oublier les proches aidants).
OK pour vivre centenaire ... mais en bonne santé
Pour sa journée des centenaires l'année dernière, le groupe Korian avait mené une étude via Ipsos auprès de plus de 2 000 Français sur leur perception du grand âge. Plus de 7 sur dix (71 %) disait aimer pouvoir vivre jusqu’à 100 ans, à la condition d’être en plutôt bonne santé. Six sur dix estimaient que c'était possible et que les communications avec ces très vieilles personnes étaient sources de richesses, d'histoires et de conseils.
Mais l'avancée en âge rime quand même avec l'augmentation des risques de fragilités, de besoins d'aides. Une récente enquête Ipsos(*) pour le magazine Notre Temps et les Senioriales indique que 63 % des personnes de plus de 70 ans disent ne pas pouvoir payer la prise en charge de leur éventuelle dépendance.
La solidarité intergénérationnelle n'est plus suffisante. "85 % des Français interrogés assurent en effet ne pas avoir la capacité financière de faire face aux difficultés d’un de leur proche".
La pression monte pour renforcer l'implication de l’État dans la prise en charge de la perte d’autonomie. Le Président de la République s'est ainsi engagé à une nouvelle loi "dépendance" pour 2019.
(*) Sondage Ipsos réalisé du 16 au 20 mars 2018 auprès d’un premier échantillon représentatif de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, complété par un second échantillon de 501 seniors représentatifs de la population âgée de 70 ans et plus.
Tous malades ?
L'âgisme a la vie dure comme le montrent Outre-Manche des études relayées par The Guardian.
La génération Y, née en 2000, estime que 40 % des plus âgés n'échapperont pas à la démence ! Un quart estime qu'il est normal d'être vieux et déprimé...
Cette pression "anti-âge" fait des ravages dans les têtes telles des prophéties auto-réalisatrices (vieux = malade).
Or la démarche "villes amies des aînés" de l'OMS, les initiatives positives de prendre soin tout en douceur montrent que l'on peut vieillir debout (si l'environnement s'adapte, cf le label Humanitude).
Quant aux initiatives intergénérationnelles, elles montrent leurs bénéfices tant pour les plus jeunes que pour les plus vieux (sans oublier les proches aidants).
OK pour vivre centenaire ... mais en bonne santé
Pour sa journée des centenaires l'année dernière, le groupe Korian avait mené une étude via Ipsos auprès de plus de 2 000 Français sur leur perception du grand âge. Plus de 7 sur dix (71 %) disait aimer pouvoir vivre jusqu’à 100 ans, à la condition d’être en plutôt bonne santé. Six sur dix estimaient que c'était possible et que les communications avec ces très vieilles personnes étaient sources de richesses, d'histoires et de conseils.
Lever la peur de ne pouvoir financer la vie et les services au très grand âge
Mais l'avancée en âge rime quand même avec l'augmentation des risques de fragilités, de besoins d'aides. Une récente enquête Ipsos(*) pour le magazine Notre Temps et les Senioriales indique que 63 % des personnes de plus de 70 ans disent ne pas pouvoir payer la prise en charge de leur éventuelle dépendance.
La solidarité intergénérationnelle n'est plus suffisante. "85 % des Français interrogés assurent en effet ne pas avoir la capacité financière de faire face aux difficultés d’un de leur proche".
La pression monte pour renforcer l'implication de l’État dans la prise en charge de la perte d’autonomie. Le Président de la République s'est ainsi engagé à une nouvelle loi "dépendance" pour 2019.
(*) Sondage Ipsos réalisé du 16 au 20 mars 2018 auprès d’un premier échantillon représentatif de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, complété par un second échantillon de 501 seniors représentatifs de la population âgée de 70 ans et plus.