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Comprendre les fragilités

Alzheimer : la recherche entre échecs et espoirs

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 18/06/2018

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Alors que le déremboursement des traitements dits Alzheimer continue de faire polémique, deux annonces successives viennent bousculer la donne en matière de recherche.

A compter du 1er août 2018, l’Aricept (Esai), l’Ebixa (Lundbeck), l’Exelon (Novartis Pharma), le Reminyl (Janssen Cilag) et leurs génériques ne seront plus remboursés par la Sécurité sociale.

La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn s’est engagée à utiliser les sommes ainsi économisées pour mieux accompagner les malades.

La pilule ne passe pas


Une décision officialisée par décret,
mais qui ne passe pas. Après les associations et représentants des familles (France Alzheimer, réseau des aidants maladie à corps de Lewy) et les organisations professionnelles, au tour de 194 médecins (neurologues, gériatres, psychiatres) de faire savoir leur opposition à cette décision, dans une tribune publiée le 17 juin dans le Figaro.

Pendant ce temps, côté laboratoires…


Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé la semaine dernière l’arrêt prématuré des essais du lanabecestat, une molécule développée avec l'américain Eli Lilly, du fait de son absence d’efficacité.

Mais début juin, les chercheurs de de la Temple University (Philadelphie, USA) avoir obtenu des résultats intéressants sur la souris avec le zileuton, un médicament contre l’asthme.

Ce dernier agit sur les déficits causés par la protéine tau, responsable de la maladie aux côtés de la protéine ß amyloïde, et permettrait d’inverser le déficit de mémoire.

Un nouvel espoir pour les malades, mais qui demande encore de nombreux essais, notamment sur l’homme avant d’être confirmé.

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