Et pourquoi pas la désinstitutionalisation ?
Quand la perte d’autonomie devient trop importante, l’entrée en Ehpad fait figure de solution évidente, presqu’inéluctable. Pourtant, d’autres solutions peuvent être pertinentes.
En Seine-et-Marne, le centre de la Gabrielle, qui accueille des personnes handicapées, met en œuvre depuis une dizaine d’années une politique volontaire de désinstitutionnalisation.
Le but ? Respecter au maximum les volontés, les souhaits et le rythme de vie de chaque personne accueillie malgré l’environnement collectif.
Concrètement, cette politique peut se traduire de différentes manières : horaires adaptés, unités de très petite taille (4 à 5 personnes) ou encore accueil de jour en lieu et place de l’internat.
Alors, pourquoi ne pas proposer des dispositifs similaires aux personnes âgées en perte d’autonomie avant de se poser la question de l’Ehpad ?
En s’orientant vers des habitats partagés, adaptés, comme la Maison du Thil à Beauvais par exemple.
Ou en privilégiant l’accueil de jour : un accompagnement adapté, tous les jours, parfois week-ends compris, au sein d’une structure médico-sociale et qui inclut repas, animations, activités…
Mais dans ce second cas, il faudra peut-être mettre en place un réseau d’aide, formel et informel, pour les soirées, les nuits, les week-ends.
En s’appuyant sur :
Et si l’entrée en Ehpad ne peut plus être repoussée, certains établissements et leurs résidents ont à cœur de faire de ces établissements des milieux d’inclusion, ouverts sur l’extérieur, comme en témoignent avec beaucoup d’humour ces résidentes de l’Ehpad d’Audincourt.
En Seine-et-Marne, le centre de la Gabrielle, qui accueille des personnes handicapées, met en œuvre depuis une dizaine d’années une politique volontaire de désinstitutionnalisation.
Le but ? Respecter au maximum les volontés, les souhaits et le rythme de vie de chaque personne accueillie malgré l’environnement collectif.
Concrètement, cette politique peut se traduire de différentes manières : horaires adaptés, unités de très petite taille (4 à 5 personnes) ou encore accueil de jour en lieu et place de l’internat.
Alors, pourquoi ne pas proposer des dispositifs similaires aux personnes âgées en perte d’autonomie avant de se poser la question de l’Ehpad ?
En s’orientant vers des habitats partagés, adaptés, comme la Maison du Thil à Beauvais par exemple.
Ou en privilégiant l’accueil de jour : un accompagnement adapté, tous les jours, parfois week-ends compris, au sein d’une structure médico-sociale et qui inclut repas, animations, activités…
Mais dans ce second cas, il faudra peut-être mettre en place un réseau d’aide, formel et informel, pour les soirées, les nuits, les week-ends.
En s’appuyant sur :
- les professionnels de l’aide à domicile, pour les couchers, les prises de médicaments le soir, la toilette…
- les services de portage de repas pour bien manger soir et week-ends ;
- les réseaux de bénévoles, comme les équipes citoyennes Monalisa ;
- les voisins, les gens du quartier, grâce à des initiatives comme Voisins solidaires ou Ensembl’…
L’inclusion : en Ehpad aussi
Et si l’entrée en Ehpad ne peut plus être repoussée, certains établissements et leurs résidents ont à cœur de faire de ces établissements des milieux d’inclusion, ouverts sur l’extérieur, comme en témoignent avec beaucoup d’humour ces résidentes de l’Ehpad d’Audincourt.