Des bienfaits des animaux auprès des plus âgés et de leurs proches
Zoothérapie
Le réseau des élus de Conseils de la Vie Sociale (CVS) a débattu en mars de l'intérêt des animaux en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et du cadre qu'il fallait poser et débattre au sein des CVS !
Lapins, chats, chiens, cochons d'Inde, poissons, poules, oiseaux voire rapaces et même chevaux... les animaux apportent instantanément la vie, le mouvement, les regards, les touchers aux personnes fragilisées. Des études montrent l'intérêt de la zoothérapie, de la médiation animale sur la santé, le bien-être des personnes accompagnées, sans oublier leurs proches aidants et les professionnels qui les accompagnent. Les Activités Assistées par l'Animal (AAA), les Thérapies Assistées pas l'Animal (TAA) menées par un professionnel dédié sont maintenant réunies dans les Interventions Assistées par l'Animal (IAA). Même si elles ne guérissent pas, les travaux de la Fondation AetP Sommer montrent l'intérêt de la rencontre de personnes très fragiles, désorientées avec les animaux. Avec un chien dressé par exemple, des études montrent des impacts favorables sur les plans moteur (caresses, locomotion), sensoriel (sourires, bien-être), de la communication, du langage (les personnes retrouvent des mots), de la compréhension et de l’élaboration de pensée, de la réactivation de la mémoire (il me rappelle mon chien), de la vie affective, de la responsabilisation.
Un pionnier de la zoothérapie, Boris Levinson explique "L’animal ne se nourrit pas d’attentes idéalisées envers les humains, il les accepte pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils devraient être".
Cette proposition demande bien sûr une évaluation avec la personne et ses proches pour éviter les refus, les angoisses, les peurs.
Selon les projets des établissements il est parfois possible d'entrer avec son animal, si l'on peut s'en occuper (le nourrir, l'entretenir, le sortir, jeter ses déchets). La présence d'animaux implique de réfléchir et faire respecter des règles de vie et d'hygiène, en discussion avec le conseil de la vie sociale.
Les structures se dotent aussi de plus en plus d'animaux adaptés à leurs contraintes (en cages, dans des enclos dédiés). Elles font appel à des services spécialisés comme Handichien, les chouettes du coeur, des professionnels de la médiation animale (zoothérapeutes).
Enfin, la médiation animale fera l'objet de trois interventions au prochain colloque Agevillage/Humanitude sur les approches non médicamenteuses en novembre prochain.
Bienfaits des animaux
Lapins, chats, chiens, cochons d'Inde, poissons, poules, oiseaux voire rapaces et même chevaux... les animaux apportent instantanément la vie, le mouvement, les regards, les touchers aux personnes fragilisées. Des études montrent l'intérêt de la zoothérapie, de la médiation animale sur la santé, le bien-être des personnes accompagnées, sans oublier leurs proches aidants et les professionnels qui les accompagnent. Les Activités Assistées par l'Animal (AAA), les Thérapies Assistées pas l'Animal (TAA) menées par un professionnel dédié sont maintenant réunies dans les Interventions Assistées par l'Animal (IAA). Même si elles ne guérissent pas, les travaux de la Fondation AetP Sommer montrent l'intérêt de la rencontre de personnes très fragiles, désorientées avec les animaux. Avec un chien dressé par exemple, des études montrent des impacts favorables sur les plans moteur (caresses, locomotion), sensoriel (sourires, bien-être), de la communication, du langage (les personnes retrouvent des mots), de la compréhension et de l’élaboration de pensée, de la réactivation de la mémoire (il me rappelle mon chien), de la vie affective, de la responsabilisation.
Un pionnier de la zoothérapie, Boris Levinson explique "L’animal ne se nourrit pas d’attentes idéalisées envers les humains, il les accepte pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils devraient être".
Cette proposition demande bien sûr une évaluation avec la personne et ses proches pour éviter les refus, les angoisses, les peurs.
Venir avec son animal ?
Selon les projets des établissements il est parfois possible d'entrer avec son animal, si l'on peut s'en occuper (le nourrir, l'entretenir, le sortir, jeter ses déchets). La présence d'animaux implique de réfléchir et faire respecter des règles de vie et d'hygiène, en discussion avec le conseil de la vie sociale.
Les structures se dotent aussi de plus en plus d'animaux adaptés à leurs contraintes (en cages, dans des enclos dédiés). Elles font appel à des services spécialisés comme Handichien, les chouettes du coeur, des professionnels de la médiation animale (zoothérapeutes).
En savoir plus
- Association française de thérapie assistée par l'animal : La patte sur le coeur
- Institut français de zoothérapie
- Umanima : la médiation animale
- Handichien : association d'éducation de Chiens d’Assistance à des personnes en situation de handicap
Enfin, la médiation animale fera l'objet de trois interventions au prochain colloque Agevillage/Humanitude sur les approches non médicamenteuses en novembre prochain.