Observance : faut-il écraser les médicaments ?
Observance
Quand une personne présentant des difficultés à avaler doit prendre un comprimé ou une gélule, il semble plus facile de l’écraser ou de l’ouvrir. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
En réalité, certains traitements ne doivent absolument pas être écrasés, ouverts ou coupés. Et ce pour plusieurs raisons.
Certains médicaments sont conçus pour libérer leur principe actif sur plusieurs heures, et non à la prise. Une fois écrasés, ils agiront trop vite.
D’autres sont gastro-résistants, c’est-à-dire capables de traverser l’estomac sans être altérés par les sucs gastriques pour libérer leur principe actif au niveau de l’intestin.
D'autres encore présentent un enrobage pour masquer un goût très amer. Goût qui ressurgira s’ils sont réduits en poudre, risquant de couper l’appétit de la personne à qui ils sont destinés et de l’inciter à ne pas vouloir prendre la dose suivante.
Le principe actif ne supporte parfois ni l’air ni la lumière. Ou réagit mal s’il est mélangé avec certains aliments.
Par ailleurs, il existe toujours un risque de perte de matière lors de l'écrasement, et donc de dose insuffisante.
En bref, écraser ou ouvrir un médicament peut le rendre inefficace.
Alors, que faire ?
D’abord se renseigner auprès de son médecin et/ou de son pharmacien. Ils sauront vous dire quels médicaments supportent d’être émiettés ou ouverts.
Dans le cas contraire, il pourra aussi vous proposer le médicament sous une autre forme : liquide, effervescente…
A noter : les médicaments écrasés doivent être pris tout de suite.
Bon à savoir : la Société française de pharmacie clinique et l’Omédit (observatoire du médicament, des dispositifs médicaux et de l’innovation thérapeutique) de Haute-Normandie ont élaboré une base de médicaments qui donne des indications sur les modes d’administration possibles ou non.
En réalité, certains traitements ne doivent absolument pas être écrasés, ouverts ou coupés. Et ce pour plusieurs raisons.
Certains médicaments sont conçus pour libérer leur principe actif sur plusieurs heures, et non à la prise. Une fois écrasés, ils agiront trop vite.
D’autres sont gastro-résistants, c’est-à-dire capables de traverser l’estomac sans être altérés par les sucs gastriques pour libérer leur principe actif au niveau de l’intestin.
D'autres encore présentent un enrobage pour masquer un goût très amer. Goût qui ressurgira s’ils sont réduits en poudre, risquant de couper l’appétit de la personne à qui ils sont destinés et de l’inciter à ne pas vouloir prendre la dose suivante.
Le principe actif ne supporte parfois ni l’air ni la lumière. Ou réagit mal s’il est mélangé avec certains aliments.
Par ailleurs, il existe toujours un risque de perte de matière lors de l'écrasement, et donc de dose insuffisante.
En bref, écraser ou ouvrir un médicament peut le rendre inefficace.
Alors, que faire ?
D’abord se renseigner auprès de son médecin et/ou de son pharmacien. Ils sauront vous dire quels médicaments supportent d’être émiettés ou ouverts.
Dans le cas contraire, il pourra aussi vous proposer le médicament sous une autre forme : liquide, effervescente…
A noter : les médicaments écrasés doivent être pris tout de suite.
Bon à savoir : la Société française de pharmacie clinique et l’Omédit (observatoire du médicament, des dispositifs médicaux et de l’innovation thérapeutique) de Haute-Normandie ont élaboré une base de médicaments qui donne des indications sur les modes d’administration possibles ou non.