Mobilisation des Ehpad et du domicile : Emmanuel Macron aux abonnés absents
Nouvelle journée de mobilisation le 15 mars
Alors que deux professionnels sur trois jugent la qualité des soins apportée aux résidents des Ehpad n’est pas satisfaisante, alors que le Sénat se penche à son tour sur le sujet, le président de la République n’a pas répondu à la demande de rendez-vous de l’intersyndicale à l’origine de la mobilisation du 30 janvier. Une absence de réponse que regrette Pascal Champvert, le président de l’association de directeur d’établissement AD-Pa.
Ils attendaient une réponse pour le 15 février, en vain.
« Le 30 janvier, partout en France, des dizaines de milliers de professionnels de services à domicile et établissements pour personnes âgées ont répondu à l’appel à la grève nationale de l’intersyndicale, soutenue par l’AD-PA et les organisations des retraités et familles.
En dépit d’un mouvement d’opinion aussi large et sans précédent, le Président de la République ne s’est toujours pas exprimé sur la situation de l’aide aux personnes âgées », indique l’intersyndicale à l’origine du mouvement dans un communiqué.
Pour rappel, les professionnels demandent une amélioration de leurs conditions de travail, passant principalement par une augmentation de leurs effectifs, pour un accompagnement digne des personnes âgées à domicile comme en établissement.
Actuellement, on compte environ 6 professionnels pour un résident en Ehpad, alors que le Plan solidarité grand âge de 2006 en demandait 8, et 10 pour 10 pour les personnes les moins autonomes.
Et 66 % des professionnels interrogés par Santé en France estiment que la qualité des soins apportée aux résidents d’Ehpad est insatisfaisante, 76 % que cette dégradation des conditions de travail a un impact négatif sur leur vie personnelle.
Face à cette absence de réponse des pouvoirs publics, l’intersyndicale et l’AD-PA, soutenues par les organisations de retraités et familles, ainsi que, désormais, par celles d’aidants et médecins, appellent l’ensemble des personnes âgées, familles et professionnels appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 15 mars.
De leur côté, les syndicats de retraités estiment que « dans ces conditions, nos neuf organisations estiment que la mobilisation doit se poursuivre et se renforcer, bien entendu aux côtés des personnels du secteur médico-social ».
La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, auditionnée par le Sénat la semaine dernière, a quant à elle affirmé vouloir « ouvrir le chantier de la dépendance dans les mois qui viennent ».
Ce lundi matin, elle a annoncé qu'elle dévoilerait une stratégie en faveur des personnes âgées fin mars, lors de l'installation de la commission bientraitance du Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge.
A suivre...
Ils attendaient une réponse pour le 15 février, en vain.
« Le 30 janvier, partout en France, des dizaines de milliers de professionnels de services à domicile et établissements pour personnes âgées ont répondu à l’appel à la grève nationale de l’intersyndicale, soutenue par l’AD-PA et les organisations des retraités et familles.
En dépit d’un mouvement d’opinion aussi large et sans précédent, le Président de la République ne s’est toujours pas exprimé sur la situation de l’aide aux personnes âgées », indique l’intersyndicale à l’origine du mouvement dans un communiqué.
Pour rappel, les professionnels demandent une amélioration de leurs conditions de travail, passant principalement par une augmentation de leurs effectifs, pour un accompagnement digne des personnes âgées à domicile comme en établissement.
Actuellement, on compte environ 6 professionnels pour un résident en Ehpad, alors que le Plan solidarité grand âge de 2006 en demandait 8, et 10 pour 10 pour les personnes les moins autonomes.
Et 66 % des professionnels interrogés par Santé en France estiment que la qualité des soins apportée aux résidents d’Ehpad est insatisfaisante, 76 % que cette dégradation des conditions de travail a un impact négatif sur leur vie personnelle.
Face à cette absence de réponse des pouvoirs publics, l’intersyndicale et l’AD-PA, soutenues par les organisations de retraités et familles, ainsi que, désormais, par celles d’aidants et médecins, appellent l’ensemble des personnes âgées, familles et professionnels appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 15 mars.
De leur côté, les syndicats de retraités estiment que « dans ces conditions, nos neuf organisations estiment que la mobilisation doit se poursuivre et se renforcer, bien entendu aux côtés des personnels du secteur médico-social ».
La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, auditionnée par le Sénat la semaine dernière, a quant à elle affirmé vouloir « ouvrir le chantier de la dépendance dans les mois qui viennent ».
Ce lundi matin, elle a annoncé qu'elle dévoilerait une stratégie en faveur des personnes âgées fin mars, lors de l'installation de la commission bientraitance du Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge.
A suivre...