Habitat regroupé : visite aux Babadines (Clamart)
Conçues comme une « alternative à la maison de retraite », les Babadines ont ouvert leurs portes à Clamart en juin 2017. Une forme d’habitat regroupé, une structure de petite taille, des ateliers, une ouverture intergénérationnelle : l’endroit représente un lieu de vie intéressant entre le domicile et l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), en phase avec les préoccupations actuelles. Visite.
Au cœur du vieux Clamart, face au parc de la Maison blanche, les Babadines se sont installées dans un ancien Ehpad d’une quarantaine de chambres.
Mais on est loin aujourd’hui de l’établissement médicalisé : dans ce nouveau lieu de vie, les chambres ont été transformées en 20 appartements individuels, et l’ancien réfectoire accueille même une micro-crèche.
La décoration est gaie, actuelle, même si certains détails trahissent l’âge des résidents, comme les rampes qui longent les couloirs peint en jaune, rouge ou bleu.
Sur le modèle d’une Marpa ou d’un béguinage, les Babadines proposent des logements individuels associés à une offre de services : présence d’une auxiliaire de vie 24 heures sur 24, coordination des soins, animations trois fois par semaine, ateliers gym douce et bien-être deux fois par mois, téléassistance…
Les logements sont adaptés, équipés d’un système de détection des chutes et meublés, même si chacun est libre de revoir la décoration à sa guise. Ainsi, Monsieur Jiner, l’un des locataires du deuxième étage, a apporté fauteuil, étagères, lit et bibelots et recréé son ancien intérieur dans son deux-pièces.
Les résidents disposent en outre de trois salons communs, d’une salle à manger où ils peuvent, s’ils le souhaitent, partager leur repas (qu’ils cuisinent eux-mêmes ou se font livrer par une société de portage de repas), et d’un espace Snoezelen.
Pour l’instant, 14 personnes âgées de 59 à 94 ans habitent les Babadines, plutôt autonomes même si deux d’entre elles sont en situation de grande fragilité.
Cinq d’entre elles déjeunent ensemble tous les midis.
A si petite échelle, les familles des locataires se connaissent, certaines viennent plusieurs fois par semaine, ce qui contribue à l’atmosphère conviviale des lieux.
Madame Klipfel est l’une des plus anciennes locataires, puisqu’elle s’est installée en juillet dans un studio donnant sur le parc.
Elle résidait auparavant dans un Ehpad, au sein duquel elle avait du mal à trouver sa place. « Je suis mieux ici », confie-t-elle. « J’aime le calme, la tranquillité. »
Autre spécificité des lieux, l’accent mis sur les liens, l’intergénérationnel. Antonine Champetier (photo ci-dessous), la régisseuse - une ancienne « dame de
compagnie » de Daniel Roumanoff, veille au bon déroulement des journées et au bien-être des locataires.
Les enfants de la micro-crèche participent régulièrement à des activités avec leurs aînés. Et d’autres projets intergénérationnels sont prévues pour les mois qui viennent.
Un lieu de vie agréable et vivant, des services de qualité et une ambiance familiale…. qui ont un coût non négligeable : 1200 euros pour une des deux chambres avec cuisine commune, 1600 à 2000 euros pour un studio, 2300 à 2500 euros pour un deux pièces et 3700 euros pour un trois pièces, ces tarfis incluant tous un forfait de 250 euros qui finance l’auxiliaire de vie, les ateliers et les animations.
Crédits photos : RM/Paul Portier/Réseau AMA
Au cœur du vieux Clamart, face au parc de la Maison blanche, les Babadines se sont installées dans un ancien Ehpad d’une quarantaine de chambres.
Mais on est loin aujourd’hui de l’établissement médicalisé : dans ce nouveau lieu de vie, les chambres ont été transformées en 20 appartements individuels, et l’ancien réfectoire accueille même une micro-crèche.
La décoration est gaie, actuelle, même si certains détails trahissent l’âge des résidents, comme les rampes qui longent les couloirs peint en jaune, rouge ou bleu.
Sur le modèle d’une Marpa ou d’un béguinage, les Babadines proposent des logements individuels associés à une offre de services : présence d’une auxiliaire de vie 24 heures sur 24, coordination des soins, animations trois fois par semaine, ateliers gym douce et bien-être deux fois par mois, téléassistance…
Les logements sont adaptés, équipés d’un système de détection des chutes et meublés, même si chacun est libre de revoir la décoration à sa guise. Ainsi, Monsieur Jiner, l’un des locataires du deuxième étage, a apporté fauteuil, étagères, lit et bibelots et recréé son ancien intérieur dans son deux-pièces.
Les résidents disposent en outre de trois salons communs, d’une salle à manger où ils peuvent, s’ils le souhaitent, partager leur repas (qu’ils cuisinent eux-mêmes ou se font livrer par une société de portage de repas), et d’un espace Snoezelen.
Calme & convivialité
Pour l’instant, 14 personnes âgées de 59 à 94 ans habitent les Babadines, plutôt autonomes même si deux d’entre elles sont en situation de grande fragilité.
Cinq d’entre elles déjeunent ensemble tous les midis.
A si petite échelle, les familles des locataires se connaissent, certaines viennent plusieurs fois par semaine, ce qui contribue à l’atmosphère conviviale des lieux.
Madame Klipfel est l’une des plus anciennes locataires, puisqu’elle s’est installée en juillet dans un studio donnant sur le parc.
Elle résidait auparavant dans un Ehpad, au sein duquel elle avait du mal à trouver sa place. « Je suis mieux ici », confie-t-elle. « J’aime le calme, la tranquillité. »
Intergénération
Autre spécificité des lieux, l’accent mis sur les liens, l’intergénérationnel. Antonine Champetier (photo ci-dessous), la régisseuse - une ancienne « dame de
compagnie » de Daniel Roumanoff, veille au bon déroulement des journées et au bien-être des locataires.
Les enfants de la micro-crèche participent régulièrement à des activités avec leurs aînés. Et d’autres projets intergénérationnels sont prévues pour les mois qui viennent.
Un lieu de vie agréable et vivant, des services de qualité et une ambiance familiale…. qui ont un coût non négligeable : 1200 euros pour une des deux chambres avec cuisine commune, 1600 à 2000 euros pour un studio, 2300 à 2500 euros pour un deux pièces et 3700 euros pour un trois pièces, ces tarfis incluant tous un forfait de 250 euros qui finance l’auxiliaire de vie, les ateliers et les animations.
Crédits photos : RM/Paul Portier/Réseau AMA