Dossier : apprivoiser le numérique après 60 ans
Prendre des nouvelles de ses enfants, ses petits-enfants qui vivent loin, effectuer des démarches administratives, s’informer, trouver les coordonnées d’un club, d’une association… Aujourd’hui, l’informatique est devenu un outil indispensable, à tout âge. Mais une personne âgée de 75 ans ou plus n’utilise jamais internet : une véritable « exclusion numérique », alertent les petits frères des Pauvres.
En 2016, seuls 12 % des Français de plus de 12 ans ne se connectent jamais à internet. Mais avec l’avancée en âge, la part de non-utilisateurs croît de manière exponentielle.
Si un Français âgé de 60 à 74 ans sur cinq « seulement » n’utilise jamais le web, ils sont 47 % entre 75 et 84 ans et 68 % à partir de 85 ans, souligne une étude CSA/petits frères des Pauvres dévoilée la semaine dernière.
Les femmes étant particulièrement pénalisées, étant deux fois plus nombreuses que les hommes à ne pas maîtriser l’outil.
« Probablement car elles étaient moins nombreuses à travailler en dehors du foyer, et donc à être confrontées à l’informatique », explique Martine Borgomano, directrice de la Fondation petits frères des Pauvres.
L’association proposent trois actions :
Il existe dans de nombreuses communes des clubs ou des services dédiés (voir en fin d’article).
Mais avant de se lancer, trois conseils :
Et n’hésitez pas à consulter notre agenda pour connaître les ateliers près de chez vous !
En 2016, seuls 12 % des Français de plus de 12 ans ne se connectent jamais à internet. Mais avec l’avancée en âge, la part de non-utilisateurs croît de manière exponentielle.
Si un Français âgé de 60 à 74 ans sur cinq « seulement » n’utilise jamais le web, ils sont 47 % entre 75 et 84 ans et 68 % à partir de 85 ans, souligne une étude CSA/petits frères des Pauvres dévoilée la semaine dernière.
Les femmes étant particulièrement pénalisées, étant deux fois plus nombreuses que les hommes à ne pas maîtriser l’outil.
« Probablement car elles étaient moins nombreuses à travailler en dehors du foyer, et donc à être confrontées à l’informatique », explique Martine Borgomano, directrice de la Fondation petits frères des Pauvres.
Alors, que faire ?
L’association proposent trois actions :
- Permettre l’accès à internet dans les endroits fréquentés par les personnes âgées, dans un contexte facilitant avec des personnes formées. L’association équipera ses 30 établissements en 2018.
- Créer des ateliers ludiques et récurrents.
- Mettre en place un plan national contre l’exclusion numérique des âgés.
Et en attendant ?
Il existe dans de nombreuses communes des clubs ou des services dédiés (voir en fin d’article).
Mais avant de se lancer, trois conseils :
- S’y rendre par envie : même si l’outil est indispensable, il est aussi ludique et permet de (re)nouer des liens.
- Ne pas avoir peur : se tromper, faire des erreurs fait partie intégrante du processus d’apprentissage.
- Apprendre en groupe : une ambiance conviviale facilite l’apprentissage.
Des initiatives sur tous les territoires
- Près de 5000 espaces publics numériques partout en France (accompagnement et apprentissage)
- Gironde : un bus numérique pour des ateliers itinérants
- Emmaüs-Connect : des points d’accueil dans huit grandes villes
- A Paris, les ateliers de l'association E-Seniors
- A Rennes, les ateliers de l’Opar (observatoire et pôle d'animation des retraités rennais)...
Et n’hésitez pas à consulter notre agenda pour connaître les ateliers près de chez vous !