Un robot de compagnie pour 230 millions de Chinois âgés ?
Confrontée à une situation démographique impossible, la Chine a fait le choix du robot de compagnie pour mieux accompagner ses aînés. Les 230 millions de Chinois âgés seront-ils bientôt tous équipés ?
Le quart des seniors de la planète vit en Chine, rappelle le magazine américain Quartz.
Politique de l’enfant unique oblige, très peu d’entre eux sont aidés par leur famille. Aussi, les maisons de retraite poussent comme des champignons. Les groupes français commencent même à y ouvrir des établissements.
Mais dans les Ehpad chinois, le personnel manque encore plus qu’en France. Ainsi, à la maison de retraite de Long Shan, que les journalistes sont allés visiter, on compte 200 employés pour 400 résidents, soit un demi-poste par personne âgée, contre environ 0,6 chez nous.
Xiaoming Pan, qui a fondé cet établissement, a donc misé sur les robots. Pour lui, c’est un moyen d’offrir « une prise en charge de qualité à un coût abordable ».
Il a même créé une entreprise dédiée, Youban technologies, et expérimentent actuellement trois modèles de robots programmés par ses soins.
Seulement, les résultats restent mitigés. D’abord, car la connexion au wifi, indispensable à leur bon fonctionnement, est assez médiocre à Long Shan.
Ensuite, parce que les réactions, les questions des personnes âgées, parfois confuses ou désorientées, sont incompréhensibles pour l’intelligence artificielle des robots : les machines ne savent pas comment interagir avec les résidents.
Reste que le gouvernement chinois a choisi d’investir en masse sur ce type de robots, bien plus que le Japon ou les USA par exemple. Avec à la clef, peut-être, des modèles mieux adaptés. Affaire à suivre…
Le quart des seniors de la planète vit en Chine, rappelle le magazine américain Quartz.
Politique de l’enfant unique oblige, très peu d’entre eux sont aidés par leur famille. Aussi, les maisons de retraite poussent comme des champignons. Les groupes français commencent même à y ouvrir des établissements.
Mais dans les Ehpad chinois, le personnel manque encore plus qu’en France. Ainsi, à la maison de retraite de Long Shan, que les journalistes sont allés visiter, on compte 200 employés pour 400 résidents, soit un demi-poste par personne âgée, contre environ 0,6 chez nous.
Xiaoming Pan, qui a fondé cet établissement, a donc misé sur les robots. Pour lui, c’est un moyen d’offrir « une prise en charge de qualité à un coût abordable ».
Il a même créé une entreprise dédiée, Youban technologies, et expérimentent actuellement trois modèles de robots programmés par ses soins.
Seulement, les résultats restent mitigés. D’abord, car la connexion au wifi, indispensable à leur bon fonctionnement, est assez médiocre à Long Shan.
Ensuite, parce que les réactions, les questions des personnes âgées, parfois confuses ou désorientées, sont incompréhensibles pour l’intelligence artificielle des robots : les machines ne savent pas comment interagir avec les résidents.
Reste que le gouvernement chinois a choisi d’investir en masse sur ce type de robots, bien plus que le Japon ou les USA par exemple. Avec à la clef, peut-être, des modèles mieux adaptés. Affaire à suivre…