Droit au répit et congé de proche aidant peinent à décoller
Plus d’un an après l’entrée en vigueur de la loi d’adaptation de la société au vieillissement, qui ouvre notamment un droit au répit, force est de constater que très peu d’aidants ont pu en bénéficier.
La loi du 28 décembre 2015 représente une avancée non négligeable pour les aidants.
D’une part parce qu’elle reconnaît leur statut, d’autre part car elle inclut plusieurs mesures en leur faveur : principalement l’ouverture d’un droit au répit et la création du congé de proche aidant.
Des mesures entrées en vigueur respectivement en mars 2016 et janvier 2017… pour un impact très relatif.
Ainsi, seul un aidant sur dix sait exactement en quoi consiste le droit au répit, et deux sur dix le congé de proche aidant.
Mais surtout, en plus d’un an, seuls 8 % d’aidants qui connaissent ce droit ont bénéficié de l'aide de 500 euros destinée à financer un hébergement ou un relais à domicile pour pouvoir souffler quelques jours.
Quant au congé de proche aidant, qui permet de s’arrêter trois mois (renouvelables jusqu’à un an pour l’ensemble de la carrière) pour s’occuper d’un proche en Gir 1,2 ou 3, il est perçu comme une bonne solution mais peu d’aidants souhaietnet en bénéficier dans la mesure où il n’est pas rémunéré.
Une situation qui pourrait en partie changer, dans la mesure où la Commission européenne a adopté en avril différentes mesures sociales et notamment une proposition de directive relative à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Celle-ci comprend un « congé d'aidant de cinq jours par an en cas de maladie d'un parent direct », rémunéré à hauteur au moins de la prestation de maladie, mais également le droit pour les aidants de demander des formules de travail flexibles, « comme des horaires réduits ou flexibles ou la flexibilité concernant le lieu de travail ».
Source des chiffres : baromètre "Argent et entraide familiale : où en sont les Français ?" de la mutuelle Carac avec Opinion way
La loi du 28 décembre 2015 représente une avancée non négligeable pour les aidants.
D’une part parce qu’elle reconnaît leur statut, d’autre part car elle inclut plusieurs mesures en leur faveur : principalement l’ouverture d’un droit au répit et la création du congé de proche aidant.
Des mesures entrées en vigueur respectivement en mars 2016 et janvier 2017… pour un impact très relatif.
Ainsi, seul un aidant sur dix sait exactement en quoi consiste le droit au répit, et deux sur dix le congé de proche aidant.
Mais surtout, en plus d’un an, seuls 8 % d’aidants qui connaissent ce droit ont bénéficié de l'aide de 500 euros destinée à financer un hébergement ou un relais à domicile pour pouvoir souffler quelques jours.
Quant au congé de proche aidant, qui permet de s’arrêter trois mois (renouvelables jusqu’à un an pour l’ensemble de la carrière) pour s’occuper d’un proche en Gir 1,2 ou 3, il est perçu comme une bonne solution mais peu d’aidants souhaietnet en bénéficier dans la mesure où il n’est pas rémunéré.
Une situation qui pourrait en partie changer, dans la mesure où la Commission européenne a adopté en avril différentes mesures sociales et notamment une proposition de directive relative à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Celle-ci comprend un « congé d'aidant de cinq jours par an en cas de maladie d'un parent direct », rémunéré à hauteur au moins de la prestation de maladie, mais également le droit pour les aidants de demander des formules de travail flexibles, « comme des horaires réduits ou flexibles ou la flexibilité concernant le lieu de travail ».
Source des chiffres : baromètre "Argent et entraide familiale : où en sont les Français ?" de la mutuelle Carac avec Opinion way