Droit au répit triplé pour les aidants de Sâone-et-Loire
La Carsat propose une aide de 1000 euros supplémentaires
Bonne nouvelle pour les aidants de Saône-et-Loire : depuis le 1er mars, la caisse de retraite régionale expérimente un nouveau dispositif de soutien aux aidants. Les personnes éligibles pourront ainsi bénéficier d’une aide de mille euros pour prendre un peu de répit. Explications de Célia Berthaut, à l’origine du projet.
« La Carsat* Bourgogne Franche-Comté est partenaire de nombreuses solutions de répit dans la région, comme la plateforme de répit de Mâcon », indique-t-elle.
« Nous savons ainsi que les aidants ont des besoins, mais les demandes d’aide sont peu nombreuses. Par ailleurs, l’aspect financier les empêche souvent de s’accorder du répit. »
Le dispositif Aira, pour aide individuelle au répit des aidants, a donc pour vocation de lever ce frein financier.
Mais aussi de faire naître une prise de conscience, grâce au quiz associé à la brochure qui présente le dispositif.
En effet, souligne une enquête menée ce début d’année, un grand nombre de répondants ignorent qu’ils sont aidants familiaux, que ce statut est reconnu par la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) qui leur ouvre de nouveaux droits.
« Beaucoup d’aidants que nous rencontrons ne se considèrent pas comme tels », acquiesce Célia Berthaut. « Ils sont avant tout le conjoint, le fils, la fille de la personne aidée. »
Concrètement, l’aide de la Carsat est attribuée aux retraités du régime général qui vivent avec la personne qu’ils aident, dans le département de la Saône-et-Loire, sous conditions de ressource.
Elle se monte à 1000 euros, à dépenser dans les trois mois suivant son attribution, et est cumulable avec l’aide au répit instauré par la loi ASV.
Son montant ne doit rien au hasard. « Nous nous sommes appuyés sur les tarifs moyens pratiqués dans le département pour l’accueil de jour (70 euros) et l’hébergement temporaire (90 euros). Cette somme permet ainsi aux aidants de s’octroyer une journée par semaine, ou de s’accorder quelques week-ends. »
Ils devront ensuite justifier l’utilisation de l’aide, par des factures par exemple.
Le dispositif Aira sera expérimenté jusqu’à la fin du mois de mai. Les aidants qui souhaiteraient en bénéficier sont donc invités à en faire la demande rapidement.
L’expérimentation pourra ensuite être généralisée, si elle donne des résultats positifs.
Pour en savoir plus ou demander l’aide individuelle au répit des aidants, contacter directement Célia Berthaut au 03 80 33 11 70.
*Carsat : caisse d'assurance retraite et de la santé au travail, implantée dans chaque région.
« La Carsat* Bourgogne Franche-Comté est partenaire de nombreuses solutions de répit dans la région, comme la plateforme de répit de Mâcon », indique-t-elle.
« Nous savons ainsi que les aidants ont des besoins, mais les demandes d’aide sont peu nombreuses. Par ailleurs, l’aspect financier les empêche souvent de s’accorder du répit. »
Le dispositif Aira, pour aide individuelle au répit des aidants, a donc pour vocation de lever ce frein financier.
Mais aussi de faire naître une prise de conscience, grâce au quiz associé à la brochure qui présente le dispositif.
En effet, souligne une enquête menée ce début d’année, un grand nombre de répondants ignorent qu’ils sont aidants familiaux, que ce statut est reconnu par la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) qui leur ouvre de nouveaux droits.
« Beaucoup d’aidants que nous rencontrons ne se considèrent pas comme tels », acquiesce Célia Berthaut. « Ils sont avant tout le conjoint, le fils, la fille de la personne aidée. »
Concrètement, l’aide de la Carsat est attribuée aux retraités du régime général qui vivent avec la personne qu’ils aident, dans le département de la Saône-et-Loire, sous conditions de ressource.
Elle se monte à 1000 euros, à dépenser dans les trois mois suivant son attribution, et est cumulable avec l’aide au répit instauré par la loi ASV.
Son montant ne doit rien au hasard. « Nous nous sommes appuyés sur les tarifs moyens pratiqués dans le département pour l’accueil de jour (70 euros) et l’hébergement temporaire (90 euros). Cette somme permet ainsi aux aidants de s’octroyer une journée par semaine, ou de s’accorder quelques week-ends. »
Ils devront ensuite justifier l’utilisation de l’aide, par des factures par exemple.
Le dispositif Aira sera expérimenté jusqu’à la fin du mois de mai. Les aidants qui souhaiteraient en bénéficier sont donc invités à en faire la demande rapidement.
L’expérimentation pourra ensuite être généralisée, si elle donne des résultats positifs.
Pour en savoir plus ou demander l’aide individuelle au répit des aidants, contacter directement Célia Berthaut au 03 80 33 11 70.
*Carsat : caisse d'assurance retraite et de la santé au travail, implantée dans chaque région.