Dossier : bien préparer la sortie d'hôpital d'une personne âgée
Parce qu’il a été malade, ou, plus probablement parce qu’il est tombé, votre proche âgé a été hospitalisé quelques jours. Son séjour touche à sa fin, mais cet épisode risque de peser sur votre quotidien : pour une personne déjà fragile, l’hospitalisation peut accélérer le déclin cognitif ou la perte d’autonomie. Dans ce dossier, conseils pour un retour à la maison dans les meilleures conditions.
En 2015, 1,6 million de personnes âgées de 80 ans et plus ont effectué un séjour à l’hôpital.
Au retour, des difficultés peuvent surgir, de nouvelles questions se posent : le patient pourra-t-il accomplir les mêmes gestes qu’avant ? Devra-t-il se réadapter à son environnement, son cadre de vie ?
Pour vous aider à préparer et à anticiper l’après, vous pouvez vous appuyer sur différents professionnels et solliciter des aides, en amont.
En fonction du degré d’autonomie de votre proche ou de son état de santé, il proposera peut-être une visite à domicile pour vous conseiller sur les aménagements à prévoir – ou vous orientera vers un ergothérapeute, dont c’est le métier.
S’il existe un réseau de santé spécialisé en gériatrie sur votre territoire, vous pouvez aussi le contacter. Il pourra vous aider à assurer un retour à domicile durable et de qualité, grâce à l’intervention d’un coordonnateur.
Comme son nom l’indique, ce professionnel est en charge de prendre contact avec les différents services d'aides à domicile et de services de soins, afin que la personne âgée soit prise en charge dès son retour. Toutefois, il est recommandé à la famille de rencontrer elle-même les responsables des différents services.
Les professionnels des Clic pourront eux aussi répondre à vos questions et vous aider à organiser le retour.
Il peut s’agir :
- d’aménagement du logement (barres d’appui, rampes…) ;
- d’un abonnement à une solution de téléassistance ;
- de la mise en place d’un service de portage de repas ;
- d’heures d’aide et/ou de soins à domicile…
Le hic ? Des délais de traitement plutôt long, jusqu’à deux mois après le dépôt du dossier.
L’Apa peut toutefois être attribuée en urgence, pour un délai de deux mois : il s’agit alors d’une allocation provisoire, d’un montant de 857,40 euros par mois au 1er janvier 2017.
Ensuite, c’est l’Apa « classique » qui est versée.
Les personnes ne remplissant pas les conditions pour percevoir l’Apa peuvent faire une demande d’ARDH (aide au retour à domicile après hospitalisation).
Il s’agit d’une aide de 1800 euros maximum pour une durée de trois mois, destinée elle aussi à financer des services d’aide ou des travaux d’aménagement du logement.
La demande doit être envoyée à la caisse de retraite du demandeur le plus tôt possible, avant l’hospitalisation si elle est programmée et dans tous les cas avant la sortie.
A noter : dans la plupart des cas, c’est l’établissement de soins (assistance sociale ou cadre infirmier) qui se charge de cet envoi.
L’attribution de cette aide est conditionnée à une visite au domicile du demandeur pour évaluer ses besoins : ne manquez surtout pas ce rendez-vous !
Contactez également la complémentaire santé de votre proche : elles offrent parfois des aides spécifiques dans ce type de situation.
Pour les travaux d’aménagement du logement, vous pouvez aussi solliciter des aides auprès de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (Anah).
En 2015, 1,6 million de personnes âgées de 80 ans et plus ont effectué un séjour à l’hôpital.
Au retour, des difficultés peuvent surgir, de nouvelles questions se posent : le patient pourra-t-il accomplir les mêmes gestes qu’avant ? Devra-t-il se réadapter à son environnement, son cadre de vie ?
Pour vous aider à préparer et à anticiper l’après, vous pouvez vous appuyer sur différents professionnels et solliciter des aides, en amont.
Vers qui se tourner ?
Les hôpitaux emploient des assistants de service social. Un interlocuteur privilégier pour récolter des informations, des adresses, obtenir des conseils sur les mesures à prendre, les aides à demander… Prenez rendez-vous avec lui le plus tôt possible.En fonction du degré d’autonomie de votre proche ou de son état de santé, il proposera peut-être une visite à domicile pour vous conseiller sur les aménagements à prévoir – ou vous orientera vers un ergothérapeute, dont c’est le métier.
S’il existe un réseau de santé spécialisé en gériatrie sur votre territoire, vous pouvez aussi le contacter. Il pourra vous aider à assurer un retour à domicile durable et de qualité, grâce à l’intervention d’un coordonnateur.
Comme son nom l’indique, ce professionnel est en charge de prendre contact avec les différents services d'aides à domicile et de services de soins, afin que la personne âgée soit prise en charge dès son retour. Toutefois, il est recommandé à la famille de rencontrer elle-même les responsables des différents services.
Les professionnels des Clic pourront eux aussi répondre à vos questions et vous aider à organiser le retour.
Quelles mesures prendre ?
Tout dépend du niveau d’autonomie de votre proche âgé à sa sortie d’hôpital : il est donc important de l’évaluer avant que son séjour ne se termine. Demandez à l’équipe hospitalière comment organiser cette évaluation.Il peut s’agir :
- d’aménagement du logement (barres d’appui, rampes…) ;
- d’un abonnement à une solution de téléassistance ;
- de la mise en place d’un service de portage de repas ;
- d’heures d’aide et/ou de soins à domicile…
Quelles aides existent ?
Si la perte d’autonomie est importante, vous pouvez faire une demande d’Apa (allocation personnalisée d’autonomie) pour votre proche. Cette aide versée par le Conseil départementale est attribuée en fonction d’un plan d’aide, élaboré par les équipes du département, au regard de chaque situation.Le hic ? Des délais de traitement plutôt long, jusqu’à deux mois après le dépôt du dossier.
L’Apa peut toutefois être attribuée en urgence, pour un délai de deux mois : il s’agit alors d’une allocation provisoire, d’un montant de 857,40 euros par mois au 1er janvier 2017.
Ensuite, c’est l’Apa « classique » qui est versée.
Les personnes ne remplissant pas les conditions pour percevoir l’Apa peuvent faire une demande d’ARDH (aide au retour à domicile après hospitalisation).
Il s’agit d’une aide de 1800 euros maximum pour une durée de trois mois, destinée elle aussi à financer des services d’aide ou des travaux d’aménagement du logement.
La demande doit être envoyée à la caisse de retraite du demandeur le plus tôt possible, avant l’hospitalisation si elle est programmée et dans tous les cas avant la sortie.
A noter : dans la plupart des cas, c’est l’établissement de soins (assistance sociale ou cadre infirmier) qui se charge de cet envoi.
L’attribution de cette aide est conditionnée à une visite au domicile du demandeur pour évaluer ses besoins : ne manquez surtout pas ce rendez-vous !
Contactez également la complémentaire santé de votre proche : elles offrent parfois des aides spécifiques dans ce type de situation.
Pour les travaux d’aménagement du logement, vous pouvez aussi solliciter des aides auprès de l'Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat (Anah).