10 phrases pour entrer en relation avec un aidant
Quand on est à l’extérieur du binôme aidant/aidé, il n’est pas toujours facile de trouver les mots pour communiquer avec l’aidant, de lui faire part de son soutien, de lui proposer de l’aide pour éviter qu’il ne s’épuise. Pour aider tous ceux qui souhaiteraient se manifester ou apporter de l’aide à un aidant, l’association Avec nos proches vient de mettre au point une fiche conseil.
Nous vous proposons de la consulter sur Agevillage en avant-première. Elle sera prochainement en ligne sur le site de l'association.
Quelques idées pour soulager un aidant…
Vous pouvez aussi l’inviter à appeler Avec nos proches au 01 8 472 9 472 (de 8h à minuit, 7 jours sur 7)
Même en faisant toujours plus, on ne se délivre pas de cette culpabilité.
On peut très bien aimer quelqu’un et être en colère ou en avoir marre de lui.
Tes sentiments, tes réactions.. tout ça s’explique aussi par votre histoire et votre relation.
Personne ne peut supporter une telle situation sans être soutenu."
Par exemple: faire les courses, assurer les trajets, aller chercher les médicaments, chercher les ressources qui existent…
NB: attention à bien respecter le besoin de l’aidant et de ne pas s’identifier à lui. L’aide qu’il vous demande vous semblera peut-être surprenante mais l’important c’est de le soulager. Venir en aide à l’autre, ce n’est pas imposer sa façon d’aider, c’est d’abord l’écouter, respecter son point de vue, comprendre ses besoins.
Tes besoins ne sont pas des caprices. Tes besoins sont aussi légitimes que les siens. Ce n’est pas parce qu’on est âgé que nos besoins sont plus importants ou prioritaires."
On trouve plein d’informations sur internet. J’ai vu, par exemple, qu’il y avait des formations pour les aidants, qu’est ce que tu en penses ?"
J’ai vu qu’il existe des rencontres d’informations, tu voudrais qu’on y aille ensemble ?"
Demander de l’aide, ce n’est pas démissionner, ni être faible. C’est maîtriser la situation et se donner une chance de vivre la situation le mieux possible.
Se libérer du temps, c’est avoir plus de temps de qualité à consacrer à son proche ; plus d’échanges et moins de “corvées” (ménage, courses…). C’est aussi se redonner du temps à soi, se ressourcer, être en forme et pouvoir (à nouveau) offrir le meilleur de soi-même. "
Tu ne crois pas que ce serait plus simple si quelqu’un venait t’aider de temps en temps ?"
Veillez à ce qu’il prenne aussi soin de lui.
"Que se passera-t-il si tu es hospitalisé ?
On ne peut pas aider l’autre si on se néglige soi-même.
De quoi aurais-tu besoin pour pouvoir prendre soin de toi ? Qu’est-ce qui te ferait du bien ?"
Vous pouvez utiliser comme image la consigne de sécurité pour mettre le masque à oxygène dans l’avion: il faut d’abord se mettre en sécurité (se mettre le masque) pour pouvoir correctement s’occuper des autres ensuite.
Nous vous proposons de la consulter sur Agevillage en avant-première. Elle sera prochainement en ligne sur le site de l'association.
Parler à un aidant
Vous avez dans votre entourage une personne qui s’occupe d’un proche ? Vous sentez que cette situation d’aide le préoccupe, devient pesante voire épuisante ?Quelques idées pour soulager un aidant…
1- ÉCOUTER ET ENTENDRE
- Commencer par le faire parler de son proche
- Le faire parler de lui
- L’aider à réaliser qu’il est un aidant
- Donner des exemples concrets
- Écouter sa souffrance et ses difficultés sans jugement
Vous pouvez aussi l’inviter à appeler Avec nos proches au 01 8 472 9 472 (de 8h à minuit, 7 jours sur 7)
2- SOUTENIR ET AIDER
- L’aider à accepter
- Le rassurer face à sa culpabilité
Même en faisant toujours plus, on ne se délivre pas de cette culpabilité.
On peut très bien aimer quelqu’un et être en colère ou en avoir marre de lui.
Tes sentiments, tes réactions.. tout ça s’explique aussi par votre histoire et votre relation.
Personne ne peut supporter une telle situation sans être soutenu."
- Lui remonter le moral
- (éventuellement) Lui proposer une aide concrète qui vous convienne à tous les deux
Par exemple: faire les courses, assurer les trajets, aller chercher les médicaments, chercher les ressources qui existent…
NB: attention à bien respecter le besoin de l’aidant et de ne pas s’identifier à lui. L’aide qu’il vous demande vous semblera peut-être surprenante mais l’important c’est de le soulager. Venir en aide à l’autre, ce n’est pas imposer sa façon d’aider, c’est d’abord l’écouter, respecter son point de vue, comprendre ses besoins.
- L’aider à poser ses propres limites
Tes besoins ne sont pas des caprices. Tes besoins sont aussi légitimes que les siens. Ce n’est pas parce qu’on est âgé que nos besoins sont plus importants ou prioritaires."
3- ÉCOUTER ET PROPOSER
- L’amener à envisager un changement (notion de choix)
On trouve plein d’informations sur internet. J’ai vu, par exemple, qu’il y avait des formations pour les aidants, qu’est ce que tu en penses ?"
- L’amener à communiquer avec son proche malade
- Comprendre la maladie de son proche avec les associations de malades (Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaque, etc.)
J’ai vu qu’il existe des rencontres d’informations, tu voudrais qu’on y aille ensemble ?"
- L’inciter à se rapprocher des associations de soutien aux aidants : Avec nos proches - écoute et information au 01 8 472 9 472 (de 8h à minuit, 7 jours sur 7), les plateformes de répit, les Maisons des aidants, les cafés des aidants, etc.
- L’amener à accepter de se faire aider…
Demander de l’aide, ce n’est pas démissionner, ni être faible. C’est maîtriser la situation et se donner une chance de vivre la situation le mieux possible.
Se libérer du temps, c’est avoir plus de temps de qualité à consacrer à son proche ; plus d’échanges et moins de “corvées” (ménage, courses…). C’est aussi se redonner du temps à soi, se ressourcer, être en forme et pouvoir (à nouveau) offrir le meilleur de soi-même. "
- Voir si des personnes dans son entourage pourraient l’aider, même ponctuellement (famille, amis, voisin…)
- Parler des différentes ressources qui existent pour l’aider dans son quotidien : Clic associations de soins et d’aides à domicile...
Tu ne crois pas que ce serait plus simple si quelqu’un venait t’aider de temps en temps ?"
4 - OBSERVER ET PRÉVENIR
Toutes ces informations ne pourront pas nécessairement être communiquées en une seule fois. Créez de nouvelles occasions de parler, laisser lui le temps d’assimiler, de cheminer…Veillez à ce qu’il prenne aussi soin de lui.
"Que se passera-t-il si tu es hospitalisé ?
On ne peut pas aider l’autre si on se néglige soi-même.
De quoi aurais-tu besoin pour pouvoir prendre soin de toi ? Qu’est-ce qui te ferait du bien ?"
Vous pouvez utiliser comme image la consigne de sécurité pour mettre le masque à oxygène dans l’avion: il faut d’abord se mettre en sécurité (se mettre le masque) pour pouvoir correctement s’occuper des autres ensuite.
Et dans tous les cas soyez vigilent
- aux signes d’épuisement : isolement, stress/anxiété, augmentation de la consommation de médicaments, changement du comportement, variation de poids...
- aux situations de négligence ou de maltraitance. Les facteurs de risque: l’épuisement, l’isolement, comportement difficile du proche, anxiété, etc. En cas de doute, contactez le 3977 qui saura vous conseiller.