De l'importance de bien entendre
Mobilisation des caisses de retraite
Une étude des centres de prévention "Bien Vieillir" des caisses de retraite complémentaires Agirc-Arrco montre que plus d'un retraité sur deux qui consulte, vit avec un problème d'audition. Un guide propose des conseils pour mieux repérer et accompagner ces déficiences qui peuvent être liées à un risque accru de perte d'autonomie avec l'avancée en âge selon l'Académie nationale de médecine.
Mieux repérer
Vous entendez moins bien, vous faites répéter, à table vous ne suivez plus la conversation, vous avez des acouphènes, vous écoutez vos émissions ou la musique de plus en plus fort au point de gêner l'entourage...
L'étude montre que l'on n'a pas encore pris assez conscience des enjeux de la perte de l'audition sur la santé, sur le risque d'appauvrissement social.
Avant tout chose, il faut oser en parler à son médecin traitant.
Celui-ci va orienter vers les spécialistes et centres de prévention pour un bilan, un diagnostic et des pistes de solutions.
Pistes de solutions
14 % des personnes malentendantes sont appareillées en France contre 45 % au Danemark, 50 % en Allemagne.
Pour combler notre retard, il faut d'abord dépister puis tester le dispositif qui correspondra le mieux, y compris financièrement !
Prothèses auditives, implants, chirurgie pour les presbyacousiques ayant une surdité surajoutée, orthophonie, lecture labiale, psychothérapie, apprentissage de la langue des signes, aides techniques comme un audioport, un casque, une boucle magnétique... des solutions simples, faciles, pas trop chères ou plus complexes existent.
Un bilan médical, psychologique et social des centres de prévention, orientera au mieux.
Pour en savoir plus
- Retrouvez le dossier "Troubles de l'audition" sur Agevillage, qui est aussi partenaire de la Journée nationale de l'audition.
- Accédez à l'étude nationale 2015 "Bien vieillir, de l'importance de bien entendre", de l'Agirc-Arrco, réalisée en partenariat avec la Cnav (Caisse nationale d'assurance vieillesse)