Comprendre les fragilités
Alzheimer : de l'intérêt d'un diagnostic précoce
Même s’il n’existe à ce jour aucun traitement de la maladie d’Alzheimer, il est tout de même possible de ralentir son évolution et d’améliorer la qualité de vie des malades et de leur entourage, et ce d’autant plus que la pathologie est diagnostiquée à un stade précoce. Explications de Bénédicte Défontaines, neurologue et directrice du réseau mémoire Aloïs.
"Aujourd’hui, la majorité des malades d’Alzheimer sont diagnostiqués à un stade modéré, et on estime que 50 % des personnes atteintes ne sont pas diagnostiquées du tout", regrette la neurologue.
A ce stade, des troubles de la mémoire marqués ont déjà fait leur apparition, l’autonomie a déjà commencé à se réduire de manière significative.
Pourtant, d’autres troubles peuvent mettre la puce à l’oreille des malades et de leurs familles, comme les troubles du langage, de l’organisation ou du comportement.
"Un diagnostic précoce permet d’éviter des accidents, des hospitalisations et une aggravation de l’état de santé de l’aidant", souligne Bénédicte Défontaines.
Par ailleurs, les pistes les plus prometteuses de traitement concernent les premiers stades de la maladie.
Autant de bonnes raisons de consulter son médecin traitant au moindre doute, qui vous orientera, le cas échéant, vers une consultation mémoire.
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