Ces entreprises qui aident leurs salariés aidants
Vie professionnelle, vie personnelle, vie d’aidant
La Journée nationale des aidants 2016 avait pour mission de porter un coup de projecteur sur tous ces aidants qui travaillent. Agevillage était bien évidemment associé.
On les estime à un salarié sur 6 aujourd'hui et demain, ils seront un sur 4. Un véritable enjeu encore mal connu des directeurs des ressources humaines (DRH) des entreprises. Car ces salariés apprécient leur travail (qui les changent du quotidien de la relation d'aide). Mais 4 salariés aidants sur 5 taisent cette réalité.
Peur de ne pas être perçu comme performant, peur du regard sur la maladie le proche, peur du tabou de la fin de vie, la mort... Le silence de ces salariés aidants risque d'être préjudiciable à leur santé, leur implication, leur joie de vivre.
La ministre Pascale Boistard, en photo ici avec le président de l'association pour la JNA, Olivier Morice, Claudie Kulak de la Compagnie des aidants et Annie de Vivie d'Agevillage, a rappelé les avancées de la loi d'adaptation de la société au vieillissement avec la reconnaissance officielle de la notion de "proche aidant" et des droits afférents (le congé proche aidant, la possibilité de négocier un temps partiel).
La loi a mis en lumière de la nécessité de solutions de répit financées à hauteur de 500 euros par an, pour les 200 000 situations les plus complexes. Elle a aussi renforcé l'Allocation personnalisée d'autonomie (Apa) afin de financer un peu plus de services à domicile.
Afnor, Allianz, Casino, Danone, DomusVi (groupe de maisons de retraite), EDF, Hermes, l'Oréal, Mutex, Novartis, Orange, Sanofi, Renault, Teva... Les entreprises, rejointes par les collectivités locales, sont de plus sensibilisées au soutien et l'accompagnement de leurs salariés qui aident un proche fragilisé.
Concrètement les aidants ont besoin d'information et de repères dans le maquis de l'offre médico-sociale (services à domicile, établissements, solutions de répit, aides financières...). Ces entreprises sensibilisées investissent dans des services d'appui via leur intranet avec une plateforme d'information personnalisée (voir l'application Monagevillage), complétée ou non par un service téléphonique.
Elles forment leurs managers à l'écoute de ces "signaux faibles" et à l'orientation vers les services proposés par l'entreprise. Des temps d'écoute et de partage (entre pairs) sont aussi favorisés (conférences, ateliers). Des dons de jours de congés, de RTT sont proposés aux salariés volontaires pour venir en aide à un collègue qui doit s'absenter d'urgence ou au long court. La médecine du travail est aussi sensibilisée, associées tout comme le CHST, les organes syndicaux. Certaines entreprises vont jusqu'à débloquer des aides financières d'urgence face à la caution de l'entrée en maison de retraite par exemple. D'autre participe au financement de l'Assurance dépendance personnelle.
Au Québec, des études montrent qu'un dollar investi dans la santé et la qualité de vie des salariés pouvait rapporter plus de quatre dollars en amélioration de la productivité, développement de la clientèle, réduction de l'absentéisme, des accidents du travail, du turn-over (remplacements, recrutements, surcroît de travail pour les salariés en poste), impact favorable sur les cotisations sociales.
"Nous devons suivre des indicateurs de performance", souligne Laurence Breton-Kueny, DRH de l'Afnor qui soutient le Label des Entreprise en Santé. "Le suivi des indicateurs oriente les plans d'actions opérationnels pour la santé des salariés".
La Journée nationale des aidants va mettre en ligne un kit entreprises composéde dossiers pratiques, de vidéos qui présenteront les différents types d'aides auquel un salarié aidant peut prétendre.
On les estime à un salarié sur 6 aujourd'hui et demain, ils seront un sur 4. Un véritable enjeu encore mal connu des directeurs des ressources humaines (DRH) des entreprises. Car ces salariés apprécient leur travail (qui les changent du quotidien de la relation d'aide). Mais 4 salariés aidants sur 5 taisent cette réalité.
Peur de ne pas être perçu comme performant, peur du regard sur la maladie le proche, peur du tabou de la fin de vie, la mort... Le silence de ces salariés aidants risque d'être préjudiciable à leur santé, leur implication, leur joie de vivre.
La ministre Pascale Boistard, en photo ici avec le président de l'association pour la JNA, Olivier Morice, Claudie Kulak de la Compagnie des aidants et Annie de Vivie d'Agevillage, a rappelé les avancées de la loi d'adaptation de la société au vieillissement avec la reconnaissance officielle de la notion de "proche aidant" et des droits afférents (le congé proche aidant, la possibilité de négocier un temps partiel).
La loi a mis en lumière de la nécessité de solutions de répit financées à hauteur de 500 euros par an, pour les 200 000 situations les plus complexes. Elle a aussi renforcé l'Allocation personnalisée d'autonomie (Apa) afin de financer un peu plus de services à domicile.
Afnor, Allianz, Casino, Danone, DomusVi (groupe de maisons de retraite), EDF, Hermes, l'Oréal, Mutex, Novartis, Orange, Sanofi, Renault, Teva... Les entreprises, rejointes par les collectivités locales, sont de plus sensibilisées au soutien et l'accompagnement de leurs salariés qui aident un proche fragilisé.
Concrètement les aidants ont besoin d'information et de repères dans le maquis de l'offre médico-sociale (services à domicile, établissements, solutions de répit, aides financières...). Ces entreprises sensibilisées investissent dans des services d'appui via leur intranet avec une plateforme d'information personnalisée (voir l'application Monagevillage), complétée ou non par un service téléphonique.
Elles forment leurs managers à l'écoute de ces "signaux faibles" et à l'orientation vers les services proposés par l'entreprise. Des temps d'écoute et de partage (entre pairs) sont aussi favorisés (conférences, ateliers). Des dons de jours de congés, de RTT sont proposés aux salariés volontaires pour venir en aide à un collègue qui doit s'absenter d'urgence ou au long court. La médecine du travail est aussi sensibilisée, associées tout comme le CHST, les organes syndicaux. Certaines entreprises vont jusqu'à débloquer des aides financières d'urgence face à la caution de l'entrée en maison de retraite par exemple. D'autre participe au financement de l'Assurance dépendance personnelle.
Au Québec, des études montrent qu'un dollar investi dans la santé et la qualité de vie des salariés pouvait rapporter plus de quatre dollars en amélioration de la productivité, développement de la clientèle, réduction de l'absentéisme, des accidents du travail, du turn-over (remplacements, recrutements, surcroît de travail pour les salariés en poste), impact favorable sur les cotisations sociales.
"Nous devons suivre des indicateurs de performance", souligne Laurence Breton-Kueny, DRH de l'Afnor qui soutient le Label des Entreprise en Santé. "Le suivi des indicateurs oriente les plans d'actions opérationnels pour la santé des salariés".
La Journée nationale des aidants va mettre en ligne un kit entreprises composéde dossiers pratiques, de vidéos qui présenteront les différents types d'aides auquel un salarié aidant peut prétendre.