Les aînés champions de la solidarité entre voisins
Faire une course pour un voisin qui a du mal à de déplacer, nourrir son chat pendant son absence, lui prêter un outil ou tout simplement prendre de ses nouvelles : les occasions de faire preuve de solidarité entre voisins, de créer des liens de proximité ne manquent pas.
Et les plus âgés sont champions en la matière. Selon une enquête menée par l’observatoire du voisinage intergénérationnel (association Voisins solidaires), ce sont eux qui consacrent le plus de temps, chaque semaine, aux interactions de voisinage.
Par ailleurs, les plus de 65 ans constituent la catégorie de voisins qui rendent le plus de services : 92 % contre 87 % en moyenne, et 77 % pour les 25-34 ans.
Des raisons culturelles
« Un résultat culturel », explique le sociologue Serge Guérin. La solidarité correspondant aux valeurs, à l’éducation reçue par cette génération. Les plus jeunes sont quant à eux davantage motivés par le principe de réciprocité (je prête ma perceuse aujourd’hui, mon voisin gardera mon chat demain).
L’enquête montre également que la différence d’âge n’est pas un frein aux interactions. « Autant les différences de modes de vie peuvent empêcher de tisser des liens, autant l’âge n’est pas un facteur limitant : nous avons tous des relations avec parents ! », souligne le sociologue.
La solidarité plus forte que l’économie de marché
55 % des foyers (soit 27 millions) consacrent un quart d’heure par semaine à rendre service à leurs voisins. En prenant comme base les tarifs moyens des services d’aide à domicile (20 euros de l’heure), l’observatoire estime que cette solidarité gratuite pourrait être valorisée à hauteur de 3,5 milliards d’euros par an. Une vraie richesse !
Et les plus âgés sont champions en la matière. Selon une enquête menée par l’observatoire du voisinage intergénérationnel (association Voisins solidaires), ce sont eux qui consacrent le plus de temps, chaque semaine, aux interactions de voisinage.
Par ailleurs, les plus de 65 ans constituent la catégorie de voisins qui rendent le plus de services : 92 % contre 87 % en moyenne, et 77 % pour les 25-34 ans.
Des raisons culturelles
« Un résultat culturel », explique le sociologue Serge Guérin. La solidarité correspondant aux valeurs, à l’éducation reçue par cette génération. Les plus jeunes sont quant à eux davantage motivés par le principe de réciprocité (je prête ma perceuse aujourd’hui, mon voisin gardera mon chat demain).L’enquête montre également que la différence d’âge n’est pas un frein aux interactions. « Autant les différences de modes de vie peuvent empêcher de tisser des liens, autant l’âge n’est pas un facteur limitant : nous avons tous des relations avec parents ! », souligne le sociologue.