Le lien social favorise la sécrétion d'endorphine, selon une étude de l'université d'Oxford
Les personnes les plus entourées supporteraient mieux la douleur que les plus solitaires, révèle une étude de l’université d’Oxford, publiée fin avril 2016.
Le niveau de tolérance à la douleur serait ainsi déterminé par les liens entretenus et tissés avec les proches et l’entourage.
En cause, les endorphines présentes dans le cerveau. Ces puissants analgésiques, impliqués dans les circuits de douleur et de plaisir, sont produits naturellement par notre corps. Les chercheurs ont donc posé l’hypothèse que ces « endorphines du lien social » génèrent un effet analgésique supérieur à celui de la morphine. Ils ont utilisé la tolérance à la douleur comme révélateur de l’activité endorphinique du cerveau. Selon leur théorie, les participants très entourés, c’est-à-dire ayant des liens sociaux plus forts, auraient une tolérance à la douleur plus élevée.
Et c'est ce que démontrent les 1.100 participants suivis, prouvant que la quantité et la qualité des relations sociales entretenues influent à la fois sur la santé physique et la santé mentale et peuvent jouer un rôle déterminant dans l’espérance de vie d’une personne.
Pour lire l'étude complète (en anglais) : Scientific Reports 28, April 2016 doi:10.1038/srep25267 Pain tolerance predicts human social network size
Le niveau de tolérance à la douleur serait ainsi déterminé par les liens entretenus et tissés avec les proches et l’entourage.
En cause, les endorphines présentes dans le cerveau. Ces puissants analgésiques, impliqués dans les circuits de douleur et de plaisir, sont produits naturellement par notre corps. Les chercheurs ont donc posé l’hypothèse que ces « endorphines du lien social » génèrent un effet analgésique supérieur à celui de la morphine. Ils ont utilisé la tolérance à la douleur comme révélateur de l’activité endorphinique du cerveau. Selon leur théorie, les participants très entourés, c’est-à-dire ayant des liens sociaux plus forts, auraient une tolérance à la douleur plus élevée.
Et c'est ce que démontrent les 1.100 participants suivis, prouvant que la quantité et la qualité des relations sociales entretenues influent à la fois sur la santé physique et la santé mentale et peuvent jouer un rôle déterminant dans l’espérance de vie d’une personne.
Pour lire l'étude complète (en anglais) : Scientific Reports 28, April 2016 doi:10.1038/srep25267 Pain tolerance predicts human social network size