Trouver son lieu de vie
Du consentement à entrer en maison de retraite
Assentiment
Comment aider un proche à consentir à l’aide ?
Il est épuisé, il souffre, il épuise son entourage et pourtant il résiste, il remet à plus tard, il fanfaronne devant le médecin…
Il est bien difficile d’accepter les pertes, les risques, les limites provoquées par l’évolution physiologique du vieillissement.
Les messages de prévention se multiplient. La canicule de 2003 a obligé les collectivités locales, les associations, les groupes de protection sociale à démultiplier les messages d’alerte… les moins culpabilisants possibles.
C’est souvent l’expérience d’un proche, d'un ami, d'un voisin qui fait évoluer la prise de conscience.
Voir sa voisine emmenée de nuit par les pompiers après une chute sans pouvoir donner l’alerte, emmènera sûrement l‘acceptation d’un système d’assistance (capteurs, téléalarme), le passage d’une aide à domicile régulière, voire l’assistance aux repas…
Voir la même voisine ne pas pouvoir rentrer chez elle faute d’un domicile adapté fera réfléchir à cette baignoire et ces marches infranchissables, à cette maison isolée de tout.
Voir un frère, une sœur, une amie désespérée de ne pouvoir sécuriser la vie d’un proche malade, désorienté, emmènera aussi à visiter des offres d’habitats intermédiaires entre le domicile et la maison de retraite médicalisée : des logements-foyers, résidences services seniors, habitats partagés, béguinages, petites unités de vie… des solutions se développent partout en France.
Voir cette semaine l'enquête du Hors série de Que Choisir mais aussi l'annuaire d'Agevillage où les résidents et les familles donnent un avis sur leur maison de retraite, où le label Humanitude est mis en avant (il a été salué par la ministre Pascale Boistard).
On n’hésitera pas à tester des solutions : aides à domicile, domotique, accueils de jour, de nuit, hébergements temporaires, déjeuners de temps en temps dans ces différentes formes d’habitats collectifs.
Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation… Pas facile de comprendre et d'accepter ces étapes que vit son proche fragilisé (les 5 phases du deuil, après un diagnostic fatal, selon Elisabeth Kûbler-Ross). Notamment quand la maladie de la personne l’empêche de raisonner.
Tester, s’adapter pas à pas, discuter, respecter la parole de la personne concernée, écouter les avis des professionnels, temporiser... il faudra beaucoup de patience avant une forme de consentement ou plutôt d'assentiment. Le soutien du médecin traitant sera un plus.
La nouvelle loi d’adaptation de la société au vieillissement (et son article 22) veille au respect du consentement notamment à l’entrée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Le consentement du futur résident sera systématiquement recherché, appuyé par le tuteur, la personne de confiance. Les directives anticipées seront-elles aussi abordées dans les semaines qui suivent l’entrée.
Doigté, délicatesse, adaptation par étapes, connaissance et confiance dans les équipes professionnelles (partenaires incontournables), échanges réguliers en famille et bien sûr avec la personne concernée, recherches de différentes solutions possibles…
Tels sont les ingrédients pour parvenir à un consentement, à un assentiment de la personne fragilisée.
Il est épuisé, il souffre, il épuise son entourage et pourtant il résiste, il remet à plus tard, il fanfaronne devant le médecin…
Il est bien difficile d’accepter les pertes, les risques, les limites provoquées par l’évolution physiologique du vieillissement.
Les messages de prévention se multiplient. La canicule de 2003 a obligé les collectivités locales, les associations, les groupes de protection sociale à démultiplier les messages d’alerte… les moins culpabilisants possibles.
C’est souvent l’expérience d’un proche, d'un ami, d'un voisin qui fait évoluer la prise de conscience.
Voir sa voisine emmenée de nuit par les pompiers après une chute sans pouvoir donner l’alerte, emmènera sûrement l‘acceptation d’un système d’assistance (capteurs, téléalarme), le passage d’une aide à domicile régulière, voire l’assistance aux repas…
Voir la même voisine ne pas pouvoir rentrer chez elle faute d’un domicile adapté fera réfléchir à cette baignoire et ces marches infranchissables, à cette maison isolée de tout.
Voir un frère, une sœur, une amie désespérée de ne pouvoir sécuriser la vie d’un proche malade, désorienté, emmènera aussi à visiter des offres d’habitats intermédiaires entre le domicile et la maison de retraite médicalisée : des logements-foyers, résidences services seniors, habitats partagés, béguinages, petites unités de vie… des solutions se développent partout en France.
Voir cette semaine l'enquête du Hors série de Que Choisir mais aussi l'annuaire d'Agevillage où les résidents et les familles donnent un avis sur leur maison de retraite, où le label Humanitude est mis en avant (il a été salué par la ministre Pascale Boistard).
On n’hésitera pas à tester des solutions : aides à domicile, domotique, accueils de jour, de nuit, hébergements temporaires, déjeuners de temps en temps dans ces différentes formes d’habitats collectifs.
Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation… Pas facile de comprendre et d'accepter ces étapes que vit son proche fragilisé (les 5 phases du deuil, après un diagnostic fatal, selon Elisabeth Kûbler-Ross). Notamment quand la maladie de la personne l’empêche de raisonner.
Tester, s’adapter pas à pas, discuter, respecter la parole de la personne concernée, écouter les avis des professionnels, temporiser... il faudra beaucoup de patience avant une forme de consentement ou plutôt d'assentiment. Le soutien du médecin traitant sera un plus.
La nouvelle loi d’adaptation de la société au vieillissement (et son article 22) veille au respect du consentement notamment à l’entrée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Le consentement du futur résident sera systématiquement recherché, appuyé par le tuteur, la personne de confiance. Les directives anticipées seront-elles aussi abordées dans les semaines qui suivent l’entrée.
Doigté, délicatesse, adaptation par étapes, connaissance et confiance dans les équipes professionnelles (partenaires incontournables), échanges réguliers en famille et bien sûr avec la personne concernée, recherches de différentes solutions possibles…
Tels sont les ingrédients pour parvenir à un consentement, à un assentiment de la personne fragilisée.
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