Au Japon, un "incroyable établissement" à découvrir
Sortir des modèles traditionnels. Au Pays du Soleil Levant aussi, on s’interroge sur les lieux où vivent les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs. Comme en France, des solutions alternatives émergent, à l’image de la communauté Otagai-San, à Fujisawa : un « incroyable établissement, témoigne Yves Gineste, co-fondateur avec Rosette Marescotti de la méthode de soins Humanitude.
Tadasuke Kato, ancien employé de maison de retraite, a imaginé un lieu de vie pas comme les autres, où la liberté joue un rôle fondamental. Ici, les personnes âgées, mêmes atteintes de troubles cognitifs et du comportement sévères, trouvent toute leur place au sein d’une communauté ouverte et intergénérationnelle.
« J'ai enfin visité le paradis… »
Yves Gineste en a été ému aux larmes : « J'ai vu mon rêve, j'ai vu ce qui parait impossible partout réalisé ici », écrit-il sur sa page Facebook.
« Et là, la liberté totale, l'agriculteur qui cultive, les vieilles qui cuisinent avec des vrais couteaux japonais, ceux qui coupent dès qu'on les regarde, rien n'est fermé, la rue qui passe entre les bâtiments est le raccourci vers l'école, alors ils ont un magasin de bonbons pour les enfants, les vieux ont organisé le mariage d'une employée, taillé une robe magnifique dans… des rideaux, on y vit des fous rires permanents. »
Soins à domicile, accueil temporaire ou accueil de jour, différentes formules sont offertes pour des prix très peu élevés (20 euros la nuit en accueil temporaire par exemple).
Selon le site d'informations japonais JBPress, le gouvernement aimerait développer ce modèle innovant, en commençant par ouvrir cinq autres structures similaires. La question du vieillissement prend de plus en plus d’ampleur au Japon, le pays du monde qui compte la plus importante proportion de personnes âgées (En 2014, 26 % des Japonais ont plus de 65 ans).
A voir aussi : un reportage diffusé sur la chaîne de télévision publique japonaise NHK, sur les travaux de recherche menés par le professeur Yoichi Takebayashi (laboratoire d'intelligence artificielle de Shizuoka). Le chercheur a pour objectif de comprendre et mesurer les résultats de la méthodologie de soin Gineste-Marescotti.
Tadasuke Kato, ancien employé de maison de retraite, a imaginé un lieu de vie pas comme les autres, où la liberté joue un rôle fondamental. Ici, les personnes âgées, mêmes atteintes de troubles cognitifs et du comportement sévères, trouvent toute leur place au sein d’une communauté ouverte et intergénérationnelle.
« J'ai enfin visité le paradis… »
Yves Gineste en a été ému aux larmes : « J'ai vu mon rêve, j'ai vu ce qui parait impossible partout réalisé ici », écrit-il sur sa page Facebook.
« Et là, la liberté totale, l'agriculteur qui cultive, les vieilles qui cuisinent avec des vrais couteaux japonais, ceux qui coupent dès qu'on les regarde, rien n'est fermé, la rue qui passe entre les bâtiments est le raccourci vers l'école, alors ils ont un magasin de bonbons pour les enfants, les vieux ont organisé le mariage d'une employée, taillé une robe magnifique dans… des rideaux, on y vit des fous rires permanents. »
Soins à domicile, accueil temporaire ou accueil de jour, différentes formules sont offertes pour des prix très peu élevés (20 euros la nuit en accueil temporaire par exemple).
Selon le site d'informations japonais JBPress, le gouvernement aimerait développer ce modèle innovant, en commençant par ouvrir cinq autres structures similaires. La question du vieillissement prend de plus en plus d’ampleur au Japon, le pays du monde qui compte la plus importante proportion de personnes âgées (En 2014, 26 % des Japonais ont plus de 65 ans).
A voir aussi : un reportage diffusé sur la chaîne de télévision publique japonaise NHK, sur les travaux de recherche menés par le professeur Yoichi Takebayashi (laboratoire d'intelligence artificielle de Shizuoka). Le chercheur a pour objectif de comprendre et mesurer les résultats de la méthodologie de soin Gineste-Marescotti.