Bilan de la canicule 2015 : les professionnels de la gérontologie alertent
2 430 personnes âgées décédées
L'association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) pointe le bilan que l’InVS (Institut national de veille sanitaire) vient de publier, à savoir 3.300 décès supplémentaires enregistrés à l’occasion de l’épisode de canicule de 2015 dont 75% parmi les plus de 75 ans (soit plus de 2 430 personnes).
L'AD-PA estime que les liens avec les services météo et les plans d’alerte ont évité la catastrophe de 2003. "Pour autant, la situation ne s’est que très légèrement améliorée en établissements et elle s’est notablement dégradée à domicile du fait de l’inertie des pouvoirs publics face à la crise majeure que vivent les acteurs de l’aide à domicile." Elle salue le "fort engagement dont les professionnels font preuve et qui limite les effets des sous-effectifs en période de crise".
Mais cet effort ne "peut à lui seul suffire" souligne l'AD-PA.
L'InVS indique dans son bilan qu’il convient de mettre en place une prévention primaire pour mieux anticiper les épisodes de crise.
L’AD-PA défend que "la première des préventions passe par la nécessaire création d’emplois, notamment pour les plus jeunes, afin de mieux accompagner les personnes âgées tout au long de l’année. Le dernier épisode de grippe à l’origine de 16.000 décès avait déjà montré que les mêmes causes produisent les mêmes effets".
La prévention et l’investissement que nécessite cette prévention apparaissent toujours a priori comme une dépense dont on mesure mal les bénéfices.
La question majeure reste ainsi celle de l’augmentation du nombre de professionnels présents quotidiennement auprès des personnes âgées en établissement et à domicile.
L'AD-PA estime que les liens avec les services météo et les plans d’alerte ont évité la catastrophe de 2003. "Pour autant, la situation ne s’est que très légèrement améliorée en établissements et elle s’est notablement dégradée à domicile du fait de l’inertie des pouvoirs publics face à la crise majeure que vivent les acteurs de l’aide à domicile." Elle salue le "fort engagement dont les professionnels font preuve et qui limite les effets des sous-effectifs en période de crise".
Mais cet effort ne "peut à lui seul suffire" souligne l'AD-PA.
L'InVS indique dans son bilan qu’il convient de mettre en place une prévention primaire pour mieux anticiper les épisodes de crise.
L’AD-PA défend que "la première des préventions passe par la nécessaire création d’emplois, notamment pour les plus jeunes, afin de mieux accompagner les personnes âgées tout au long de l’année. Le dernier épisode de grippe à l’origine de 16.000 décès avait déjà montré que les mêmes causes produisent les mêmes effets".
La prévention et l’investissement que nécessite cette prévention apparaissent toujours a priori comme une dépense dont on mesure mal les bénéfices.
La question majeure reste ainsi celle de l’augmentation du nombre de professionnels présents quotidiennement auprès des personnes âgées en établissement et à domicile.