Sylvain Denis du CNRPA alerte sur le risque d'un nouveau hold up sur les 675 millions d'euros de la CASA
Risque d’un scenario catastrophe
Le vice président du CNRPA (comité national des retraités et personnes âgées) Sylvain DENIS exprime ses inquiétudes.
En effet le projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement (ASV) a franchi l'étape de la deuxième lecture à l'Assemblée Nationale, qui est d'ailleurs revenu sur la plupart des changements apportés par les sénateurs. Une deuxième lecture est prévue au Sénat le 28 octobre et il est probable que les sénateursapporteront de nouveau des changements substantiels.
Ensuite le Premier Ministre peut, nous disons bien peut, convoquer un commission mixte paritaire pour tenter de mettre les deux assemblées d'accord.
Un des points essentiels de la loi est le déblocage au 1 janvier 2016 des quelques 675 à 700 millions d'euros de la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie prélevée sur les retraites et destinée à améliorer les aides à la perte d'autonomie des presonnes âgées.
Or il manque 600 millions à 1 milliard d'euros pour boucler le budget de l'Etat.
Depuis quatre ans la mauvaise habitude a été prise d'utiliser la CASA pour boucher divers trous bugétaires. Pourquoi pas une année de plus puisqu'il suffit de laisser tomber le projet de loi ou de le reporter à des jours meilleurs (lesquels?).
Cette loi, qui instutionnalise la barrière d'âge de 60 ans et exclut les personnes âgées et retraitées des instances de financement de la prévention, est perfectible mais il serait inadmissible que le "hold up" sur la CASA soit pérennisé.
Ce scénario catastrophe n'est pas impensable.
Nous espérons que la Secrétaire d'Etat et présidente du CNRPA, Laurence Rossignol, saura faire valoir ses arguments.
En effet le projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement (ASV) a franchi l'étape de la deuxième lecture à l'Assemblée Nationale, qui est d'ailleurs revenu sur la plupart des changements apportés par les sénateurs. Une deuxième lecture est prévue au Sénat le 28 octobre et il est probable que les sénateursapporteront de nouveau des changements substantiels.
Ensuite le Premier Ministre peut, nous disons bien peut, convoquer un commission mixte paritaire pour tenter de mettre les deux assemblées d'accord.
Un des points essentiels de la loi est le déblocage au 1 janvier 2016 des quelques 675 à 700 millions d'euros de la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie prélevée sur les retraites et destinée à améliorer les aides à la perte d'autonomie des presonnes âgées.
Or il manque 600 millions à 1 milliard d'euros pour boucler le budget de l'Etat.
Depuis quatre ans la mauvaise habitude a été prise d'utiliser la CASA pour boucher divers trous bugétaires. Pourquoi pas une année de plus puisqu'il suffit de laisser tomber le projet de loi ou de le reporter à des jours meilleurs (lesquels?).
Cette loi, qui instutionnalise la barrière d'âge de 60 ans et exclut les personnes âgées et retraitées des instances de financement de la prévention, est perfectible mais il serait inadmissible que le "hold up" sur la CASA soit pérennisé.
Ce scénario catastrophe n'est pas impensable.
Nous espérons que la Secrétaire d'Etat et présidente du CNRPA, Laurence Rossignol, saura faire valoir ses arguments.