Perdre son parent, sans perdre son engagement
Perdre son parent, sans perdre son engagement
La perte d’un parent, même quand on y est préparé, est toujours une épreuve et une souffrance. Mais perdre son parent ne signifie pas obligatoirement la perte de son engagement avec et pour des personnes du grand âge. C’est même parfois salutaire pour mieux vivre son deuil. De plus, cet engagement pour la qualité de l’accompagnement peut concerner notre propre devenir et celui des futures générations.
Etre un aidant familial, au domicile de son parent ou en établissement, est en effet un engagement. Cela nécessite d’y consacrer un temps important de sa vie personnelle, que l’on soit retraité ou en activité professionnelle, et beaucoup d’énergie.
Cet engagement amène nombre d’aidants à s’intéresser aux relations avec les accompagnants professionnels, aux situations des autres personnes âgées en perte d’autonomie, au fonctionnement du médico-social… Certains aidants s’investissent au sein d’un Conseil de Vie Sociale (CVS), d’un Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC), d’un Comité Départemental des Retraités et Personnes Agées (CODERPA), d’un Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) ou d’une association de bénévoles.
Consacrer 10 à 15 ans, parfois plus, à la cause des proches âgés voire très âgés, permet aussi d’acquérir une solide expérience.
Cette connaissance, ce savoir-faire gagnent à être poursuivis et au moins transmis. Les élus ou présidents de CVS vivent mal qu’au décès de leur parent certains directeurs leur demandent de mettre fin à leur mandat, alors qu’ils ont été élus par, et pour l’ensemble des usagers et non pour leur proche. En cas de décès de son parent, il n’y a aucune indication légale à ne pas mener à terme son mandat. Par ailleurs, pourquoi se priver de compétences aussi précieuses pour le bien-être et la bientraitance des personnes vulnérables ? Bien sur, les élus qui ne souhaitent pas poursuivre leur mandat sont à comprendre et à respecter.
Notre réseau Inter-CVS http://eluscvs91.over-blog.com, ainsi, s’appuie sur l’expertise d’anciens élus ou présidents, lesquels sont encore sollicités parfois par des directions d’Ehpad.
Jacques Rastoul, réseau Inter CVS 91
reseauintercvs91@gmail.com
La perte d’un parent, même quand on y est préparé, est toujours une épreuve et une souffrance. Mais perdre son parent ne signifie pas obligatoirement la perte de son engagement avec et pour des personnes du grand âge. C’est même parfois salutaire pour mieux vivre son deuil. De plus, cet engagement pour la qualité de l’accompagnement peut concerner notre propre devenir et celui des futures générations.
Etre un aidant familial, au domicile de son parent ou en établissement, est en effet un engagement. Cela nécessite d’y consacrer un temps important de sa vie personnelle, que l’on soit retraité ou en activité professionnelle, et beaucoup d’énergie.
Cet engagement amène nombre d’aidants à s’intéresser aux relations avec les accompagnants professionnels, aux situations des autres personnes âgées en perte d’autonomie, au fonctionnement du médico-social… Certains aidants s’investissent au sein d’un Conseil de Vie Sociale (CVS), d’un Centre Local d’Information et de Coordination (CLIC), d’un Comité Départemental des Retraités et Personnes Agées (CODERPA), d’un Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) ou d’une association de bénévoles.
Consacrer 10 à 15 ans, parfois plus, à la cause des proches âgés voire très âgés, permet aussi d’acquérir une solide expérience.
Cette connaissance, ce savoir-faire gagnent à être poursuivis et au moins transmis. Les élus ou présidents de CVS vivent mal qu’au décès de leur parent certains directeurs leur demandent de mettre fin à leur mandat, alors qu’ils ont été élus par, et pour l’ensemble des usagers et non pour leur proche. En cas de décès de son parent, il n’y a aucune indication légale à ne pas mener à terme son mandat. Par ailleurs, pourquoi se priver de compétences aussi précieuses pour le bien-être et la bientraitance des personnes vulnérables ? Bien sur, les élus qui ne souhaitent pas poursuivre leur mandat sont à comprendre et à respecter.
Notre réseau Inter-CVS http://eluscvs91.over-blog.com, ainsi, s’appuie sur l’expertise d’anciens élus ou présidents, lesquels sont encore sollicités parfois par des directions d’Ehpad.
Jacques Rastoul, réseau Inter CVS 91
reseauintercvs91@gmail.com