Les entreprises du médicament veulent lutter contre la iatrogénie
Comment les seniors consomment-ils des médicaments ? A quelle fréquence ? Pour quelles pathologies ? A quels risques d'erreurs sont-ils soumis ? Quels sont les risques d'effets indésirables ?
Autant de questions soulevées par le Leem (Les entreprises du médicament) dans sa nouvelle campagne d'information et de sensibilisation du grand public au bon usage du médicament : "Les médicaments sont là pour vous aider... mais ils ont parfois du mal à vivre ensemble".
Sensibiliser les personnes âgées et leur proches, leur apporter des conseils appropriés, faciles à appliquer, inciter les professionnels de santé à adapter les prescriptions, à envisager une possible interaction médicamenteuse face à des symptômes comme des malaises, des chutes, des troubles de la mémoire… tels sont les objectifs de cette campagne qui sera lancée dès le mois de mai.
L'enjeu est de taille car chaque année, la iatrogénie médicamenteuse (lié à un mauvais usage ou à des interactions médicamenteuses) est responsable de 128 000 hospitalisations. Les 75-84 ans consomment en moyenne 4 médicaments par jour, avec une utilisation inadaptée observée dans 53% des cas. Pourtant 90% des patients interrogés par le Leem accepteraient une révision de leur ordonnance.
Avec l’âge, l’addition de médicaments et les modifications de l’organisme, qui rendent leur élimination plus difficile, peuvent nécessiter une révision des ordonnances.
Pour limiter les risques, les professionnels proposent 10 conseils pour un bon usage des médicaments
1- Je respecte la posologie et la prescription : le nombre de cachets ou de gouttes par prise, le nombre de prises, l’horaire des prises, la durée du traitement.
2 A l’occasion de chaque consultation, j’informe mon ou mes médecins de tous les médicaments que je prends et je n’hésite pas à demander s’il existe des risques d’interactions.
3- Je ne décide jamais moi-même d’interrompre, de suspendre ou d’espacer un traitement en cours.
4- Je signale à mon médecin tout événement pouvant modifier l’efficacité ou la tolérance d’un traitement : hospitalisation, infection, choc émotionnel...
5- Si je soupçonne mon traitement d’être à l’origine d’effets indésirables, j’avertis immédiatement mon médecin.
6- Je fais un bilan régulier, au moins tous les ans, de mes traitements en cours, avec mon médecin traitant.
7- Je conserve mes médicaments dans leur emballage d’origine.
8- En cas de substitution par un générique, je fais clairement préciser par le pharmacien à quel médicament inscrit sur l’ordonnance il correspond ; je le fais inscrire sur la boîte.
9- Lorsque j’achète de moi-même un médicament sans ordonnance, je demande conseil au pharmacien.
10- Dans tous les cas,je n’hésite pas à interroger les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infi rmiers, kinésithérapeutes) pour répondre à mes questions.
Autant de questions soulevées par le Leem (Les entreprises du médicament) dans sa nouvelle campagne d'information et de sensibilisation du grand public au bon usage du médicament : "Les médicaments sont là pour vous aider... mais ils ont parfois du mal à vivre ensemble".
Sensibiliser les personnes âgées et leur proches, leur apporter des conseils appropriés, faciles à appliquer, inciter les professionnels de santé à adapter les prescriptions, à envisager une possible interaction médicamenteuse face à des symptômes comme des malaises, des chutes, des troubles de la mémoire… tels sont les objectifs de cette campagne qui sera lancée dès le mois de mai.
L'enjeu est de taille car chaque année, la iatrogénie médicamenteuse (lié à un mauvais usage ou à des interactions médicamenteuses) est responsable de 128 000 hospitalisations. Les 75-84 ans consomment en moyenne 4 médicaments par jour, avec une utilisation inadaptée observée dans 53% des cas. Pourtant 90% des patients interrogés par le Leem accepteraient une révision de leur ordonnance.
Avec l’âge, l’addition de médicaments et les modifications de l’organisme, qui rendent leur élimination plus difficile, peuvent nécessiter une révision des ordonnances.
Pour limiter les risques, les professionnels proposent 10 conseils pour un bon usage des médicaments
1- Je respecte la posologie et la prescription : le nombre de cachets ou de gouttes par prise, le nombre de prises, l’horaire des prises, la durée du traitement.
2 A l’occasion de chaque consultation, j’informe mon ou mes médecins de tous les médicaments que je prends et je n’hésite pas à demander s’il existe des risques d’interactions.
3- Je ne décide jamais moi-même d’interrompre, de suspendre ou d’espacer un traitement en cours.
4- Je signale à mon médecin tout événement pouvant modifier l’efficacité ou la tolérance d’un traitement : hospitalisation, infection, choc émotionnel...
5- Si je soupçonne mon traitement d’être à l’origine d’effets indésirables, j’avertis immédiatement mon médecin.
6- Je fais un bilan régulier, au moins tous les ans, de mes traitements en cours, avec mon médecin traitant.
7- Je conserve mes médicaments dans leur emballage d’origine.
8- En cas de substitution par un générique, je fais clairement préciser par le pharmacien à quel médicament inscrit sur l’ordonnance il correspond ; je le fais inscrire sur la boîte.
9- Lorsque j’achète de moi-même un médicament sans ordonnance, je demande conseil au pharmacien.
10- Dans tous les cas,je n’hésite pas à interroger les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infi rmiers, kinésithérapeutes) pour répondre à mes questions.