Parkinson
Maladie de Parkinson : construire une relation de confiance avec le médecin
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Un changement minime apporté par le patient à son traitement peut avoir des effets négatifs : blocages répétés, mouvements anormaux…
Le médecin doit avoir une connaissance approfondie du style de vie du patient. Il adaptera ainsi le traitement aux heures de réveil et de coucher, aux voyages et déplacements, aux pratiques sociales et culturelles.
Avant chaque visite chez le médecin, notez précisément les événements liés à la maladie, les heures auxquelles les difficultés de la motricité se produisent, les circonstances liées à ces difficultés. Un carnet établi sur les deux ou trois jours qui précèdent la visite aidera le médecin à adapter le traitement.
Il ne faut pas vivre pour suivre le traitement, mais suivre le traitement pour continuer à vivre le plus normalement possible : autrement dit, il ne faut pas se priver d’une sortie au risque de ne pas prendre vos médicaments ou sous-estimer l’aide apportée par le médicament. Parlez-en à votre médecin, il étudiera le problème avec vous.
Le suivi du traitement est une aide pour vous-même et pour votre entourage. Le traitement est destiné à préserver autant que possible votre autonomie. Tous les actes que vous pourrez accomplir seul auront un effet positif sur votre entourage.
Mais les malades de Parkinson le constatent rapidement : le traitement ne règle pas tous les problèmes. La vie du patient passera par l’apprentissage d’une multitude de « trucs » destinés à lui faciliter la vie et à réduire les handicaps liés à la maladie. Ces « trucs » concernent tous les moments de la vie quotidienne.