Un excès de masse grasse après 75 ans impacte négativement l'espérance de vie.
Les répercussions négatives de l’excès de poids et de l’obésité ont été bien démontrées chez l’adulte en milieu de vie mais il n’en est pas de même chez les plus âgés. Certaines études laissent à penser qu’un excès de poids pourrait même être bénéfique au-delà de 75 ans.
Des fluctuations importantes de l’indice de masse corporelle (IMC) lors de l’avance en âge, et en particulier les pertes de poids, peuvent être associées à différentes pathologies.
Pour préciser le lien de cause à effet entre surpoids et longévité, une cohorte de 6 030 hommes et femmes, âgés de 25 à 82 ans, qui suivaient les préceptes de l’église Adventiste du Septième Jour et dont le poids était relativement stable, a été suivie pendant 29 années. Ces personnes n’avaient jamais fumé, étaient essentiellement végétariennes et n’avaient aucune histoire de maladie coronarienne ni de cancer. Les premières données anthropométriques avaient été obtenues en 1960, puis en 1976.
Le plus faible risque de mortalité était observé chez les hommes dont l’IMC était < 22,3 kg/m2 et ce, jusqu’à leur 9ème décennie. Chez les femmes, un risque plus élevé de mortalité était observé chez celles dont l’IMC était > 27,4 kg/m2. Ces résultats montrent que le risque de mortalité demeure plus élevé tout au long de la vie lorsque les IMC sont > 22,3 kg/m2 chez les hommes et > 27,4 kg/m2 chez les femmes.
Chez les hommes dont le poids était resté stable entre l’âge de 75 et 99 ans, un IMC > 22,3 kg/m2 était associé à une diminution d’espérance de vie de 3,7 années, avec un risque de mortalité doublé lorsque leur IMC était > 27,3 kg/m2.
Chez les femmes de même âge dont le poids était resté stable, un IMC > 27,4 kg/m2 était associé à une diminution de 2,1 années d’espérance de vie, avec une augmentation du risque de mortalité de 40% pour un IMC > 27,4 kg/m2.
Cette différence de valeurs seuils entre les hommes et les femmes pourrait s’expliquer par la différence de répartition des graisses entre les 2 sexes, les hommes ayant plus tendance à accumuler de la graisse abdominale dont les effets métaboliques néfastes ont été bien mis en avant.
Singh PN et al. J Am Geriatr Soc. 2011;59:1003-1011.
Des fluctuations importantes de l’indice de masse corporelle (IMC) lors de l’avance en âge, et en particulier les pertes de poids, peuvent être associées à différentes pathologies.
Pour préciser le lien de cause à effet entre surpoids et longévité, une cohorte de 6 030 hommes et femmes, âgés de 25 à 82 ans, qui suivaient les préceptes de l’église Adventiste du Septième Jour et dont le poids était relativement stable, a été suivie pendant 29 années. Ces personnes n’avaient jamais fumé, étaient essentiellement végétariennes et n’avaient aucune histoire de maladie coronarienne ni de cancer. Les premières données anthropométriques avaient été obtenues en 1960, puis en 1976.
Le plus faible risque de mortalité était observé chez les hommes dont l’IMC était < 22,3 kg/m2 et ce, jusqu’à leur 9ème décennie. Chez les femmes, un risque plus élevé de mortalité était observé chez celles dont l’IMC était > 27,4 kg/m2. Ces résultats montrent que le risque de mortalité demeure plus élevé tout au long de la vie lorsque les IMC sont > 22,3 kg/m2 chez les hommes et > 27,4 kg/m2 chez les femmes.
Chez les hommes dont le poids était resté stable entre l’âge de 75 et 99 ans, un IMC > 22,3 kg/m2 était associé à une diminution d’espérance de vie de 3,7 années, avec un risque de mortalité doublé lorsque leur IMC était > 27,3 kg/m2.
Chez les femmes de même âge dont le poids était resté stable, un IMC > 27,4 kg/m2 était associé à une diminution de 2,1 années d’espérance de vie, avec une augmentation du risque de mortalité de 40% pour un IMC > 27,4 kg/m2.
Cette différence de valeurs seuils entre les hommes et les femmes pourrait s’expliquer par la différence de répartition des graisses entre les 2 sexes, les hommes ayant plus tendance à accumuler de la graisse abdominale dont les effets métaboliques néfastes ont été bien mis en avant.
Singh PN et al. J Am Geriatr Soc. 2011;59:1003-1011.