Aidants : créer une boîte d'activités personnalisée
S’appuyer sur les goûts, les bons souvenirs des personnes désorientées pour leur proposer une série d’activités adaptées : cette excellente idée, pensée par une professionnelle de Normandie pour pallier les « temps morts en Ehpad », peut tout à fait être reproduite à la maison. Mode d’emploi.
Véronique Tapia (ci-contre) travaille à la Villa Saint-Do, un Ehpad près de Rouen, au sein d’une unité qui accueille une douzaine de personnes souffrant de maladies neurodégénératives (Alzheimer ou apparentées).
Malgré un programme d’animation nourri, il reste des
« temps morts », des moments de creux au cours desquels l’angoisse peut naître : « entre la toilette et le repas de midi ou quand la nuit commence à tomber », précise Véronique Tapia.
Aussi, l’équipe de l’établissement est en train de construire, pour chacun des 102 résidents, un casier personnalisé. « Il a un objectif préventif », explique-t-elle : il s’agit d’empêcher l’angoisse, l’agitation de s’installer.
Chacun porte la photo et le nom de son destinataire, et est rangée dans un meuble en accès libre, l’idée étant que chacun puisse s’en emparer à sa guise, en autonomie.
Et le contenu ? Des activités simples, basées sur les goûts de chacun. Madame A. par exemple exerçait la profession d'éducatrice spécialisée, mais son ancien métier ne l’anime pas vraiment. Au contraire de ses loisirs : couture, jardinage et art floral, qu'elle évoque toujours avec bonheur.
Au fil des activités collectives, les professionnels ont aussi constaté qu’elle prenait beaucoup de plaisir durant les séances de modelage.
Enfin, Madame A est une fervente admiratrice de Jean Marais et une lectrice assidue du Canard enchaîné.
Aussi, son casier d’activité contient : des graines à trier ; de la pâte à modeler ; un lacet à renfiler dans une ceinture de jupe ; un livret biographique de Jean Marais ; des boutons à trier ; un exemplaire du Canard enchaîné (renouvelé tous les mois)…
Au total, le casier contient une vingtaine d’activités rangées dans des sachets en plastique transparents, avec, si nécessaire, des instructions en gros caractères collées sur le sachet.
Des propositions qui ont du sens, et permettent de préserver l’autonomie des personnes malades.
Véronique Tapia (ci-contre) travaille à la Villa Saint-Do, un Ehpad près de Rouen, au sein d’une unité qui accueille une douzaine de personnes souffrant de maladies neurodégénératives (Alzheimer ou apparentées).
Malgré un programme d’animation nourri, il reste des
« temps morts », des moments de creux au cours desquels l’angoisse peut naître : « entre la toilette et le repas de midi ou quand la nuit commence à tomber », précise Véronique Tapia.
Aussi, l’équipe de l’établissement est en train de construire, pour chacun des 102 résidents, un casier personnalisé. « Il a un objectif préventif », explique-t-elle : il s’agit d’empêcher l’angoisse, l’agitation de s’installer.
Chacun porte la photo et le nom de son destinataire, et est rangée dans un meuble en accès libre, l’idée étant que chacun puisse s’en emparer à sa guise, en autonomie.
Et le contenu ? Des activités simples, basées sur les goûts de chacun. Madame A. par exemple exerçait la profession d'éducatrice spécialisée, mais son ancien métier ne l’anime pas vraiment. Au contraire de ses loisirs : couture, jardinage et art floral, qu'elle évoque toujours avec bonheur.
Au fil des activités collectives, les professionnels ont aussi constaté qu’elle prenait beaucoup de plaisir durant les séances de modelage.
Enfin, Madame A est une fervente admiratrice de Jean Marais et une lectrice assidue du Canard enchaîné.
Aussi, son casier d’activité contient : des graines à trier ; de la pâte à modeler ; un lacet à renfiler dans une ceinture de jupe ; un livret biographique de Jean Marais ; des boutons à trier ; un exemplaire du Canard enchaîné (renouvelé tous les mois)…
Au total, le casier contient une vingtaine d’activités rangées dans des sachets en plastique transparents, avec, si nécessaire, des instructions en gros caractères collées sur le sachet.
Des propositions qui ont du sens, et permettent de préserver l’autonomie des personnes malades.