A Montfort-sur-Meu, la transmission réciproque
A Montfort-sur-Meu (35), pas question de mettre les personnes âgées sous cloche : si les aînés ont tout une histoire, des savoirs à transmettre aux plus jeunes, ce sont aussi nos contemporains, qui vivent à notre époque. Aussi, quand les enfants et les seniors montent des projets ensemble, les échanges vont dans les deux sens et la transmission se fait réciproque, comme en 2016 où un groupe d’écoliers et de personnes âgées ont travaillé sur les cultures urbaines, du land art au street art en passant par le hip hop.
Si les rencontres et projets intergénérationnels ne datent pas d’hier à Montfort-sur-Meu, la mise en place des nouveaux rythmes scolaires leur a donné un nouvel essor depuis 2014.
« Les enfants et les personnes âgées de la résidence autonomie travaillent tout au long de l’année sur un thème choisi par l’animatrice socio-culturelle en charge des activités périscolaires », explique Martine Le Goslès, directrice de la résidence autonomie de l'Ourme.
Toutes les semaines, les enfants se rendent à la résidence pour avancer sur leur projet. Pour 2015, c’est donc le thème des cultures urbaines qui a été retenu.
Les groupes ont travaillé sur le land art (créations paysagères), la récup’, le knit graffiti (du tricot pour décorer l’espace urbain), le street art… et la danse hip hop, avec réalisation d’un clip à la clef.
Les résidents et les élèves ont conçu, écrit, dansé et réalisé ensemble une vidéo sur le thème de la rencontre et de l’intergénération, accompagnés par le chorégraphe François Bazenet de la Compagnie de danse Primitif.
« Le clip a été pensé comme un témoignage de ces rencontres, nous avons travaillé ensemble sur la manière de permettre à tous d’y danser, choisi des pas de danses réalisables par tous les participants. »
Une action audacieuse, qui suscite pourtant l’adhésion du plus grand nombre. Près de la moitié des personnes âgées de la résidence y ont participé, et les enfants en gardent de beaux souvenirs.
« Des moments savoureux, joyeux en sont nés », témoigne Martine Le Goslès. Et de ce choc des cultures, « les enfants comme les plus anciens apprennent le sens de la responsabilité, la générosité, la solidarité, la tolérance », souligne-t-elle.
A la fin du cycle, un des enfants a ainsi annoncé à l’équipe qu’il voulait devenir animateur en maison de retraite.
Une initiative récompensée par un coup du cœur lors du Prix Ville amies des aînés 2016.
Si les rencontres et projets intergénérationnels ne datent pas d’hier à Montfort-sur-Meu, la mise en place des nouveaux rythmes scolaires leur a donné un nouvel essor depuis 2014.
« Les enfants et les personnes âgées de la résidence autonomie travaillent tout au long de l’année sur un thème choisi par l’animatrice socio-culturelle en charge des activités périscolaires », explique Martine Le Goslès, directrice de la résidence autonomie de l'Ourme.
Toutes les semaines, les enfants se rendent à la résidence pour avancer sur leur projet. Pour 2015, c’est donc le thème des cultures urbaines qui a été retenu.
Les groupes ont travaillé sur le land art (créations paysagères), la récup’, le knit graffiti (du tricot pour décorer l’espace urbain), le street art… et la danse hip hop, avec réalisation d’un clip à la clef.
Les résidents et les élèves ont conçu, écrit, dansé et réalisé ensemble une vidéo sur le thème de la rencontre et de l’intergénération, accompagnés par le chorégraphe François Bazenet de la Compagnie de danse Primitif.
« Le clip a été pensé comme un témoignage de ces rencontres, nous avons travaillé ensemble sur la manière de permettre à tous d’y danser, choisi des pas de danses réalisables par tous les participants. »
Une action audacieuse, qui suscite pourtant l’adhésion du plus grand nombre. Près de la moitié des personnes âgées de la résidence y ont participé, et les enfants en gardent de beaux souvenirs.
« Des moments savoureux, joyeux en sont nés », témoigne Martine Le Goslès. Et de ce choc des cultures, « les enfants comme les plus anciens apprennent le sens de la responsabilité, la générosité, la solidarité, la tolérance », souligne-t-elle.
A la fin du cycle, un des enfants a ainsi annoncé à l’équipe qu’il voulait devenir animateur en maison de retraite.
Une initiative récompensée par un coup du cœur lors du Prix Ville amies des aînés 2016.