Le béguinage, une solution d'avenir pour les seniors ?
Vivre ensemble autrement, la solution de demain pour permettre aux plus âgés de vieillir dans les meilleures conditions possibles ? Si l’habitat partagé a le vent en poupe, qu’en est-il de l’habitat regroupé ? Et quelles sont les différences entre ces deux alternatives à l’hébergement traditionnel ? Les explications de Jean-François Trochon, fondateur de Béguinage et Cie.
L’habitat regroupé, il y croit. A tel point que cet ancien directeur d’Ehpad a fondé voici deux ans Béguinage et Cie, une entreprise de sociale et solidaire qui accompagne les bailleurs et les collectivités qui souhaitent en créer.
Mais c’est quoi, au juste, un habitat regroupé ? « A la différence des habitats partagés (comme la maison du Thil à Beauvais NDLR) ou la cohabitation intergénérationnelle, ici, chacun est locataire de son logement qui est un véritable appartement, T2 ou T3 », explique-t-il.
« Les habitants disposent en plus d’un espace commun, un lieu de rencontre conçu comme une extension du logement. Bien sûr, ils ne sont pas obligés de le fréquenter mais ce n’est pas l’esprit de la démarche. »
Elle s’adresse à des personnes âgées autonomes mais qui se fragilisent, et dont les moyens sont trop modestes pour opter pour une résidence service privée.
« Et le nombre de places disponibles en résidence autonomie est largement insuffisant, notamment en zone rurale et périurbaine », observe-t-il. « On compte aujourd’hui 200 000 personnes âgées de 75 ans ou plus qui vivent avec moins de 1000 euros par mois pour 120 000 places. Et d’ici à dix ans, elles seront 400 000 ! »
« En amont de l’ouverture du béguinage, les futurs habitants se rencontrent toutes les deux semaines pendant 9 mois, pour définir ensemble leur futur mode de vie. Une véritable implication des premiers concernés, qui permettra, ensuite, de faciliter le quotidien au sein du béguinage.
Le premier de ces habitats regroupés nouvelle génération devrait ouvrir ses portes fin 2018.
L’habitat regroupé, il y croit. A tel point que cet ancien directeur d’Ehpad a fondé voici deux ans Béguinage et Cie, une entreprise de sociale et solidaire qui accompagne les bailleurs et les collectivités qui souhaitent en créer.
Mais c’est quoi, au juste, un habitat regroupé ? « A la différence des habitats partagés (comme la maison du Thil à Beauvais NDLR) ou la cohabitation intergénérationnelle, ici, chacun est locataire de son logement qui est un véritable appartement, T2 ou T3 », explique-t-il.
« Les habitants disposent en plus d’un espace commun, un lieu de rencontre conçu comme une extension du logement. Bien sûr, ils ne sont pas obligés de le fréquenter mais ce n’est pas l’esprit de la démarche. »
Béguinage nouvelle génération
Sa proposition s’inspire des béguinages d’autrefois, ces communautés de femmes (à l’origine religieuses) qui vivaient ensemble dans un esprit d’entraide et de solidarité.Elle s’adresse à des personnes âgées autonomes mais qui se fragilisent, et dont les moyens sont trop modestes pour opter pour une résidence service privée.
« Et le nombre de places disponibles en résidence autonomie est largement insuffisant, notamment en zone rurale et périurbaine », observe-t-il. « On compte aujourd’hui 200 000 personnes âgées de 75 ans ou plus qui vivent avec moins de 1000 euros par mois pour 120 000 places. Et d’ici à dix ans, elles seront 400 000 ! »
Démarche participative
Pour instaurer une vraie dynamique de groupe, maintenir l’intérêt et renforcer les liens entre les habitants, Béguinage et Cie a adopté une démarche participative.« En amont de l’ouverture du béguinage, les futurs habitants se rencontrent toutes les deux semaines pendant 9 mois, pour définir ensemble leur futur mode de vie. Une véritable implication des premiers concernés, qui permettra, ensuite, de faciliter le quotidien au sein du béguinage.
Le premier de ces habitats regroupés nouvelle génération devrait ouvrir ses portes fin 2018.