A lire : La force des fragiles, par Muriel Mazet
Bienheureux les fêlés car ils laisseront passer la lumière*. Telle est, en substance, le message de Muriel Mazet : sachons accueillir nos fêlures, notre fragilité, sans les nier ni les surestimer, et nous en tirerons la force pour vivre pleinement.
Muriel Mazet est psychologue clinicienne et psychothérapeute. Dans sa pratique, elle reçoit des hommes et des femmes de tout âge, ce qui la conduit à pouvoir affirmer que nous sommes tous des êtres fragiles, que nous traversons tous des épreuves qui nous mettent l’âme à mal : divorces, perte d’un être cher, retraite… Parfois jusqu’à la dépression, d’autres à la négation totale de ce sentiment qui nous dérange, « mais au prix d’une maltraitance de nous-mêmes », écrit-elle page 51.
Cette fragilité est donc indissociable de la vie, particulièrement à ses extrêmes : « cet alliage surprenant, cet intense paradoxe entre ces deux parts de nous-mêmes, force et faiblesse mêlées, on les retrouve étonnamment trait pour trait aux deux bouts de l’existence », souligne l’auteur (page 17).
Si elle alerte sur les pièges qui pourraient émerger d’une fragilité feinte ou niée (manipulation, faux self), elle incite surtout le lecteur à porter sur ses faiblesses « un regard bienveillant et ami » (page 77).
Il s’agit d’en faire un atout, de s’appuyer sur elles pour en tirer des richesses, et de ne pas se laisser happer par ses peurs, sans pour autant les ignorer. Cultiver le lâcher-prise, accepter ses imperfections, et se faire accompagner si nécessaire. Pour bénéficier enfin de « cette force que l’on gagne quand on a tout perdu » (page 185).
* Michel Audiard
Muriel Mazet est psychologue clinicienne et psychothérapeute. Dans sa pratique, elle reçoit des hommes et des femmes de tout âge, ce qui la conduit à pouvoir affirmer que nous sommes tous des êtres fragiles, que nous traversons tous des épreuves qui nous mettent l’âme à mal : divorces, perte d’un être cher, retraite… Parfois jusqu’à la dépression, d’autres à la négation totale de ce sentiment qui nous dérange, « mais au prix d’une maltraitance de nous-mêmes », écrit-elle page 51.
Cette fragilité est donc indissociable de la vie, particulièrement à ses extrêmes : « cet alliage surprenant, cet intense paradoxe entre ces deux parts de nous-mêmes, force et faiblesse mêlées, on les retrouve étonnamment trait pour trait aux deux bouts de l’existence », souligne l’auteur (page 17).
Si elle alerte sur les pièges qui pourraient émerger d’une fragilité feinte ou niée (manipulation, faux self), elle incite surtout le lecteur à porter sur ses faiblesses « un regard bienveillant et ami » (page 77).
Il s’agit d’en faire un atout, de s’appuyer sur elles pour en tirer des richesses, et de ne pas se laisser happer par ses peurs, sans pour autant les ignorer. Cultiver le lâcher-prise, accepter ses imperfections, et se faire accompagner si nécessaire. Pour bénéficier enfin de « cette force que l’on gagne quand on a tout perdu » (page 185).
La force des fragiles : S'appuyer sur ses failles pour vivre heureux
Muriel Mazet
EUR 18
* Michel Audiard