A lire : Zélie, femme libre
Zélie, jeune aide-soignante dans un service gériatrique, passe son temps à rêver. Un jour, elle décide de s’échapper de ce monde qui ne fait plus sens, qui lui coupe ses ailes. A travers cette échappée romanesque, l’auteur, Amélie Moy, interroge cette aspiration si humaine : c’est quoi, être libre ?
Reprendre les rênes de sa vie quand on est en institution ? Partir au bout du monde pour oublier un quotidien professionnel usant ? Oser enfin dire tout haut les mauvaises conditions de travail ? Tenter un mode de vie alternatif ? Exercer la médecine autrement ?
Chacun des personnages du roman, patients âgés, soignants, tente de donner sa réponse, de trouver sa liberté. Et nous pousse, à l’instar de l’héroïne, à s’interroger sur le bienfondé de notre prise en charge des personnes qui vieillissent.
"Quelles perspectives offre-t-on à nos aînés ?", se demande-t-elle à la fin de l’ouvrage. "Est-ce qu’un jour les maisons de retraite seront des lieux ouvertes sur l’extérieur et non des lieux clos ?"
Avant de conclure sur une note d’espoir, d’appeler à la révolte ordinaire. "Demain, les entreprises arriveront à conjuguer performance économique et bonheur individuel. C’en sera fini de presser les employés comme des citrons jusqu’à ce qui n’y ait plus de jus. (…) Nous avons créé une micro-société au sein de laquelle nous nous sentons heureux alors pourquoi ne pas imaginer que l’initiative se généralise ? Nous nous sommes un peu exclus du monstre pour exister librement, et peut-être que le prochain sera de vivre notre liberté en son sein. Opérer le changement de l’intérieur."
Reprendre les rênes de sa vie quand on est en institution ? Partir au bout du monde pour oublier un quotidien professionnel usant ? Oser enfin dire tout haut les mauvaises conditions de travail ? Tenter un mode de vie alternatif ? Exercer la médecine autrement ?
Chacun des personnages du roman, patients âgés, soignants, tente de donner sa réponse, de trouver sa liberté. Et nous pousse, à l’instar de l’héroïne, à s’interroger sur le bienfondé de notre prise en charge des personnes qui vieillissent.
"Quelles perspectives offre-t-on à nos aînés ?", se demande-t-elle à la fin de l’ouvrage. "Est-ce qu’un jour les maisons de retraite seront des lieux ouvertes sur l’extérieur et non des lieux clos ?"
Avant de conclure sur une note d’espoir, d’appeler à la révolte ordinaire. "Demain, les entreprises arriveront à conjuguer performance économique et bonheur individuel. C’en sera fini de presser les employés comme des citrons jusqu’à ce qui n’y ait plus de jus. (…) Nous avons créé une micro-société au sein de laquelle nous nous sentons heureux alors pourquoi ne pas imaginer que l’initiative se généralise ? Nous nous sommes un peu exclus du monstre pour exister librement, et peut-être que le prochain sera de vivre notre liberté en son sein. Opérer le changement de l’intérieur."
Zélie femme libre
Amélie Moy
Poche: 170 pages
Editeur : Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (3 octobre 2016)
Prix : 10 euros