Dossier : les résidences autonomie
Vivre ensemble en toute indépendance : voilà ce que proposent les résidences autonomie (anciennement logements-foyers), qui associent logements autonomes et services collectifs. Une solution intermédiaire entre le domicile et la maison de retraite, pour un coût très raisonnable. A découvrir dans notre dossier de la semaine.
La loi d’adaptation de la société au vieillissement ne s’est pas contentée de changer leur nom. Désormais, les foyers-logements, rebaptisés résidences autonomie, ont une nouvelle mission : jouer un rôle majeur dans la prévention de la perte d’autonomie.
Les résidences autonomie comportent en moyenne une cinquantaine de logements indépendants allant du studio au T2, équipés d’un coin cuisine et de sanitaires. Les espaces communs sont partagés par les résidents.
Comme dans un logement privé, les résidents emménagent avec leurs meubles, bibelots et effets personnels.
Sous certaines conditions, ils peuvent aussi accueillir des résidents plus dépendants (GIR 1 à 4).
Le coût de ce mode d’hébergement, que ce soit pour les finances publiques ou pour les résidents, est inférieur à celui des Ehpad.
Selon le type de logement, le loyer est compris entre 400 € et 1000€.
Il est possible de bénéficier de l’aide personnalisée au logement (APL) voire de l’APA si votre GIR est de 4 ou de l'aide sociale à l'hébergement (ASH).
Il précise notamment :
- la durée de la période d’essai ;
- la durée et les modalités du maintien à disposition en cas d'hospitalisation ;
- le coût des différentes prestations.
Le délai de préavis en cas de résiliation du contrat se monte quant à lui à huit jours si la demande émane du résident, un mois si elle provient de la structure.
Au Conseil départemental (chef-lieu du département). Au standard, demander le service "aide sociale aux adultes".
La loi d’adaptation de la société au vieillissement ne s’est pas contentée de changer leur nom. Désormais, les foyers-logements, rebaptisés résidences autonomie, ont une nouvelle mission : jouer un rôle majeur dans la prévention de la perte d’autonomie.
Qu’est-ce qu’une résidence autonomie ?
Il s’agit d’un établissement médico-social, non médicalisé : aucun soin n’est assuré en interne. Mais comme à domicile, vous pouvez avoir recours à des services extérieurs (aide à domicile, infirmiers...), à vos frais.Les résidences autonomie comportent en moyenne une cinquantaine de logements indépendants allant du studio au T2, équipés d’un coin cuisine et de sanitaires. Les espaces communs sont partagés par les résidents.
Comme dans un logement privé, les résidents emménagent avec leurs meubles, bibelots et effets personnels.
A qui s’adresse ce type de logement ?
Aux personnes, seules ou en couples, autonomes et âgées de 60 ans et plus.Sous certaines conditions, ils peuvent aussi accueillir des résidents plus dépendants (GIR 1 à 4).
Quels sont les services proposés ?
Un décret daté du 27 mai 2016 donne la liste des prestations obligatoires :- la gestion administrative (état des lieux, contrat de séjour…) ;
- mise à disposition d’un logement privatif ;
- mise à disposition et entretien des espaces collectifs ;
- organisation d’actions collectives et individuelles de prévention de la perte d'autonomie ;
- restauration ;
- blanchisserie ;
- accès aux moyens de communication (Internet, téléphone…) ;
- accès à un dispositif de sécurité apportant au résident 24h/24h une assistance par tous moyens et lui permettant de se signaler ;
- organisation d’animations, d’activités…
Combien ça coûte ?
Le coût de ce mode d’hébergement, que ce soit pour les finances publiques ou pour les résidents, est inférieur à celui des Ehpad. Selon le type de logement, le loyer est compris entre 400 € et 1000€.
Il est possible de bénéficier de l’aide personnalisée au logement (APL) voire de l’APA si votre GIR est de 4 ou de l'aide sociale à l'hébergement (ASH).
Quelles sont les formalités à accomplir ?
L'entrée dans un logement d’une résidence autonomie passe, comme en maison de retraite, par un contrat écrit, conclu entre la personne accueillie (ou son représentant légal) et le gestionnaire de la résidence.Il précise notamment :
- la durée de la période d’essai ;
- la durée et les modalités du maintien à disposition en cas d'hospitalisation ;
- le coût des différentes prestations.
Et si je change d’avis ?
Le futur résident peut exercer un droit de rétractation par écrit, dans les 15 jours qui suivent la signature du contrat ou l’admission si celle-ci est postérieure.Le délai de préavis en cas de résiliation du contrat se monte quant à lui à huit jours si la demande émane du résident, un mois si elle provient de la structure.
Où s'adresser ?
Au centre d'action sociale de la commune, le CCAS.Au Conseil départemental (chef-lieu du département). Au standard, demander le service "aide sociale aux adultes".
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