Question aux experts : une entrée sereine en Ehpad
Comme tout changement de vie, l’entrée en maison de retraite peut générer stress, tensions et conflits au sein de la famille. Pourtant, il existe des leviers pour faciliter la transition, aussi bien pour le nouveau résident que pour ses proches.
Au risque d’enfoncer des portes ouvertes, il n’est jamais bon d’agir dans l’urgence. Aussi, n’attendez pas que la situation dégénère pour prendre contact avec les établissements qui vous intéressent.
Il est aussi possible, parfois, de déjeuner sur place. Une façon de porter un autre regard sur les maisons de retraite, de les voir comme des lieux de vie.
Si une situation d’urgence survient, la personne âgée et la famille auront ainsi une idée plus claire sur les solutions existantes.
Vous pouvez aussi organiser une, ou mieux plusieurs visites, qui vous permettront de jauger les lieux, de nouer le dialogue avec l’encadrement et de poser toutes les questions nécessaires.
Autre manière de vivre une première expérience, l'accueil temporaire. Une solution généralement bien acceptée, puisque la personne a le choix de rester ensuite, ou non. Nombres des pensionnaires accueillis de manière temporaire font ensuite le choix de poursuivre leur séjour.
Les accueils de jours peuvent aussi être un premier contact intéressant, une première expérience de la collectivité.
Mais pour que la transition se passe dans les meilleures conditions possibles, la famille aussi doit accepter le changement. La culpabilité qu’elle pourrait ressentir pèserait aussi bien sur elle que sur son proche.
Médecins de famille ou psychologues peuvent apporter leurs conseils et leur soutien. A Paris, il existe aussi un programme d’aide aux aidants spécifiquement sur ce thème de l'entrée en maison de retraite.
De même, les psychologues des maisons de retraite peuvent être rencontrés en amont de l’admission si besoin.
Là encore, les séjours temporaires peuvent aider, à faire le deuil de la vie passée et à accepter la nouvelle donne.
Préparez les aspects administratifs et médicaux come le dossier national d'admission en EHPAD (Etablissement pour personnes âgées dépendantes), la désignation de la personne de confiance, la rédaction des directives anticipées...
Choisissez avec le futur résident les objets qu’il souhaite emmener. Un fauteuil, son oreiller, des objets de décoration… Peu importe : l’essentiel est de lui donner des repères le plus rapidement possible.
De même, il serait contre-productif de doter la personne d’un nouveau trousseau. Même si sa chemise de nuit ou son pyjama est élimé, c’est le sien, celui dans lequel elle se sent bien.
Merci à Sophie Broebecker, infirmière coordinatrice à l’Ehpad Le Sequoia (Illzach) Label Humanitude, et à Romy Lasserre Saint-Maurice, directrice de l’Ehpad Péan et de l’accueil de jour La Villa Rubens (Paris 13) pour leurs conseils.
Au risque d’enfoncer des portes ouvertes, il n’est jamais bon d’agir dans l’urgence. Aussi, n’attendez pas que la situation dégénère pour prendre contact avec les établissements qui vous intéressent.
N’hésitez pas à pousser la porte
Nombre d’entre eux ouvrent leurs portes aux visiteurs, à l’occasion d’événements comme Fête au jardin (le 26 juin prochain), de journées portes ouvertes, des spectacles…Il est aussi possible, parfois, de déjeuner sur place. Une façon de porter un autre regard sur les maisons de retraite, de les voir comme des lieux de vie.
Si une situation d’urgence survient, la personne âgée et la famille auront ainsi une idée plus claire sur les solutions existantes.
Vous pouvez aussi organiser une, ou mieux plusieurs visites, qui vous permettront de jauger les lieux, de nouer le dialogue avec l’encadrement et de poser toutes les questions nécessaires.
Autre manière de vivre une première expérience, l'accueil temporaire. Une solution généralement bien acceptée, puisque la personne a le choix de rester ensuite, ou non. Nombres des pensionnaires accueillis de manière temporaire font ensuite le choix de poursuivre leur séjour.
Les accueils de jours peuvent aussi être un premier contact intéressant, une première expérience de la collectivité.
Obtenez l’accord de tous
La personne qui va entrer en établissement doit bien évidemment donner son aval, son consentement doit impérativement être recueilli, même si elle souffre de troubles cognitifs. Pour qu’elle adhère, il faut que ce soit son projet.Mais pour que la transition se passe dans les meilleures conditions possibles, la famille aussi doit accepter le changement. La culpabilité qu’elle pourrait ressentir pèserait aussi bien sur elle que sur son proche.
Parlez, parlez, parlez
Il est essentiel, pour tous, de poser des mots sur la situation actuelle, ses difficultés, ses appréhensions et les changements que va susciter l’entrée en établissement.Médecins de famille ou psychologues peuvent apporter leurs conseils et leur soutien. A Paris, il existe aussi un programme d’aide aux aidants spécifiquement sur ce thème de l'entrée en maison de retraite.
De même, les psychologues des maisons de retraite peuvent être rencontrés en amont de l’admission si besoin.
Là encore, les séjours temporaires peuvent aider, à faire le deuil de la vie passée et à accepter la nouvelle donne.
Préparez les aspects administratifs et médicaux come le dossier national d'admission en EHPAD (Etablissement pour personnes âgées dépendantes), la désignation de la personne de confiance, la rédaction des directives anticipées...
Préparez l’entrée proprement dite
Le jour de l’admission est souvent une étape difficile. Demandez à la direction de l’établissement de différer les procédures administratives pour vous concentrer sur l’installation. Ou alors, préoccupez-vous en lors des rendez-vous de pré admission.Choisissez avec le futur résident les objets qu’il souhaite emmener. Un fauteuil, son oreiller, des objets de décoration… Peu importe : l’essentiel est de lui donner des repères le plus rapidement possible.
De même, il serait contre-productif de doter la personne d’un nouveau trousseau. Même si sa chemise de nuit ou son pyjama est élimé, c’est le sien, celui dans lequel elle se sent bien.
Merci à Sophie Broebecker, infirmière coordinatrice à l’Ehpad Le Sequoia (Illzach) Label Humanitude, et à Romy Lasserre Saint-Maurice, directrice de l’Ehpad Péan et de l’accueil de jour La Villa Rubens (Paris 13) pour leurs conseils.