Pour un meilleur accès des malades du rein à la dialyse à domicile
Trois ans après les Etats généraux du Rein, et quelques mois après la publication en septembre 2015 d’un rapport très critique de la Cour des Comptes sur l’efficience des prises en charge, l’association de patients Renaloo, à l’occasion de la journée mondiale du rein du 10 mars 2016, tire la sonnette d’alarme sur les parcours de soins parfois chaotiques des personnes vivant avec une maladie rénale.
En septembre 2015, la Cour des Comptes a en effet dressé un tableau bien sombre sur les maladies rénales indiquant que les stratégies de prévention et de prise en charge étaient d’une très faible efficacité. Elle soulignait également une très grande hétérogénéité dans l’information et l’orientation des patients, et des freins dans l’accès à la dialyse autonome (à domicile notamment) alors que celle-ci serait souhaitée par nombre d'entre eux.
Une étude réalisée par Renaloo en janvier 2016 révèle notamment qu’1 patient sur 2 estime être mal ou pas informé sur la possibilité de faire de l’hémodialyse (HD) à domicile.
Par ailleurs, parmi les patients dialysés non autonomes (en centre ou UDM) ayant répondu à l’enquête, 1 sur 3 « souhaiterait essayer l’hémodialyse (HD) à domicile », ce qui montre un potentiel important de développement de cette technique. Rappelons qu’à l’heure actuelle, l’HD à domicile ne concerne que 0,6 % des patients en France. D’une manière générale, la dialyse à domicile (HD et DP) n’est accessible qu’à moins de 8 % des patients dialysés dans notre pays, contre 20 % à 3 0% en Suède, aux Pays-Bas ou au Canada.
C’est la raison pour laquelle Renaloo appelle à l’amélioration des parcours de soin, d’un accès plus précoce à la greffe, mais aussi de l’accès à la dialyse autonome, à domicile notamment, car on sait qu’elle permet d’améliorer sensiblement la qualité de vie.
En septembre 2015, la Cour des Comptes a en effet dressé un tableau bien sombre sur les maladies rénales indiquant que les stratégies de prévention et de prise en charge étaient d’une très faible efficacité. Elle soulignait également une très grande hétérogénéité dans l’information et l’orientation des patients, et des freins dans l’accès à la dialyse autonome (à domicile notamment) alors que celle-ci serait souhaitée par nombre d'entre eux.
Une étude réalisée par Renaloo en janvier 2016 révèle notamment qu’1 patient sur 2 estime être mal ou pas informé sur la possibilité de faire de l’hémodialyse (HD) à domicile.
Par ailleurs, parmi les patients dialysés non autonomes (en centre ou UDM) ayant répondu à l’enquête, 1 sur 3 « souhaiterait essayer l’hémodialyse (HD) à domicile », ce qui montre un potentiel important de développement de cette technique. Rappelons qu’à l’heure actuelle, l’HD à domicile ne concerne que 0,6 % des patients en France. D’une manière générale, la dialyse à domicile (HD et DP) n’est accessible qu’à moins de 8 % des patients dialysés dans notre pays, contre 20 % à 3 0% en Suède, aux Pays-Bas ou au Canada.
C’est la raison pour laquelle Renaloo appelle à l’amélioration des parcours de soin, d’un accès plus précoce à la greffe, mais aussi de l’accès à la dialyse autonome, à domicile notamment, car on sait qu’elle permet d’améliorer sensiblement la qualité de vie.