Les seniors se trouvent toujours trop jeunes pour aménager leur logement
Une étude Reunica
Le Groupe de retraite et de prévoyance Réunica (1,7 million de retraités) a présenté une étude le 27 mars 2014 sur les attentes des seniors en matière d'aménagement du logement.
Les seniors ne veulent pas vieillir. Et regimbent à l'idée d'aménager leur domicile en fonction de leur âge.
L'étude Réunica "Papy boomers : la prévention santé au domicile c'est la solution !" met en lumière les freins à l'adaptation du logement au sein de la population senior.
Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas le coût du réaménagement qui freine les retraités - ils sont 19% seulement à évoquer "les contraintes financières et les travaux complexes" - mais la perception qu'ils ont de leur âge et de leurs capacités. Ils sont ainsi 55% à mettre en avant... le sentiment d'être trop jeunes, et n'éprouvent pas le besoin d'anticiper l'adaptation de leur cadre de vie.
La seule raison qui pourrait les inciter à aménager leur domicile, est l'apparition des premières incapacités. Les seniors citent en premier lieu (63%) la difficulté de réaliser des actes de la vie quotidienne.
Viennent ensuite la survenue d'un accident (28%) et la possibilité d'une prise en charge financière (19%). Or, comme l'explique Réunica, "tout l'enjeu, aujourd'hui, est de leur faire prendre conscience qu'il faut agir en amont, et moins en réaction, sans pour autant transformer son 'chez soi' en lieu médicalisé".
Les seniors ne veulent pas vieillir. Et regimbent à l'idée d'aménager leur domicile en fonction de leur âge.
L'étude Réunica "Papy boomers : la prévention santé au domicile c'est la solution !" met en lumière les freins à l'adaptation du logement au sein de la population senior.
Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas le coût du réaménagement qui freine les retraités - ils sont 19% seulement à évoquer "les contraintes financières et les travaux complexes" - mais la perception qu'ils ont de leur âge et de leurs capacités. Ils sont ainsi 55% à mettre en avant... le sentiment d'être trop jeunes, et n'éprouvent pas le besoin d'anticiper l'adaptation de leur cadre de vie.
La seule raison qui pourrait les inciter à aménager leur domicile, est l'apparition des premières incapacités. Les seniors citent en premier lieu (63%) la difficulté de réaliser des actes de la vie quotidienne.
Viennent ensuite la survenue d'un accident (28%) et la possibilité d'une prise en charge financière (19%). Or, comme l'explique Réunica, "tout l'enjeu, aujourd'hui, est de leur faire prendre conscience qu'il faut agir en amont, et moins en réaction, sans pour autant transformer son 'chez soi' en lieu médicalisé".
Les personnes âgées qui ont réalisé des travaux d'aménagement ont été 31% à se préoccuper d'abord des pièces à vivre "pour disposer d'un habitat plus adapté à leur situation" et 22% a refaire les sanitaires.
Rappel : le 17ème rapport du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées, paru en 2012, indique que les plus de 60 ans sont 3 millions à vivre dans un logement social, soit 20 % de cette classe d'âge. Un pourcentage qui devrait augmenter avec la demande croissante de logements sociaux de la part des personnes âgées, notamment suite aux départs en retraite ou à un veuvage, synonymes de baisse des ressources financières.