Les aidants sont toujours des aidantes, un colloque organisé par la CFDT Retraités à l'occasion de la Journée de la Femme
Le 7 mars dernier, dans le cadre de la Journée de la Femme, se réunissaient au siège de la Confédération CFDT, des représentants des unions départementales de la CFDT Retraités. L'occasion de faire le point sur la situation économique des femmes, pauvres parmi les pauvres, et aidantes au quotidien.
Si le travail des femmes a progressé de manière incontestable, elles exercent davantage à temps partiel, ont des revenus inférieurs à ceux des hommes (à compétences et responsabilités égales) et des métiers moins valorisés. La maternité continue de jouer un rôle prépondérant dans la morcellisation des carrières (congé parental, arrêt de quelques années pour s'occuper des enfants...). Maternité à laquelle s'ajoute aujourd'hui l'aide aux ascendants. Une fonction principalement assumée par les femme.
"Seulement 41 % des retraitées ont validé une carrière complète, les hommes étant deux fois plus nombreux (86%)". En 2008, les femmes ont validé 20 trimestres de moins que les hommes : 137 pour les femmes, 157 pour les hommes. Les femmes partent donc en retraite deux ans plus tard que les hommes, soit en moyenne à l'âge de 61,4 ans. 36% d'entre elles, contre 12% pour les hommes, travaillent jusqu'à 65 ans. Elles représentent aussi plus de 60% des salariés qui partent à 65 ans.
La pauvreté des femmes est un véritable fléau. En 2008, elles représentent 70% des pauvres dans le monde. Alors qu'elles accompalissent 66% du travail mondial.
Mais ce colloque a fait émerger un autre phénomène : la place des femmes dans la société.
comme l'explique Dominique Fabre, secrétaire nationale de la CFDT Retraités, les aidants sont en moyenne âgés de 59 ans. Des aidants qui restent à 60 % des aidantes. Or à 59 ans, les femmes sont encore en activité professionnelle. Fatigue, lassitude, délaissement du poste de travail deviennent leur quotidien et leur nouvelle réalité. Ces femmes qui avaient déjà dû s'arrêter pour élever leurs enfants se retrouvent confrontées à de nouvelles césures, pour s'occuper de leur conjoint ou de leurs parents.
Une fois à la retraite, la société trouve normal de faire appel à ces femmmes pour assumer la charge d'aidantes. Pourtant, la retraite est aussi un temps dont elles aimeraient pouvoir profiter.
La CFDT Retraités ne peut que saluer la proposition qui consiste à proposer des temps de répit aux aidants familiaux. A condition qu'il ne s'agisse pas seulement de soutien en temps. L'absence de rémunération empêche l'acquisition de points, et donc d'un droit à la retraite. Et qu'il ne serve pas à justifier ou conforter la femme dans ce rôle et cette position d'aidante.
La CFDT Retraités insiste aussi sur les besoins de formation, de création de relais et de mise à disposition de l'information (à qui s'adresser, où trouver l'info...). car comme en témoigne Marie-Hélène, aidante, 56 ans, Rien n'est fait pour faciliter la vie des aidants. Et finalement "cela arrangerait tout le monde que je me mette en arrêt maladie, sauf moi".
Si le travail des femmes a progressé de manière incontestable, elles exercent davantage à temps partiel, ont des revenus inférieurs à ceux des hommes (à compétences et responsabilités égales) et des métiers moins valorisés. La maternité continue de jouer un rôle prépondérant dans la morcellisation des carrières (congé parental, arrêt de quelques années pour s'occuper des enfants...). Maternité à laquelle s'ajoute aujourd'hui l'aide aux ascendants. Une fonction principalement assumée par les femme.
"Seulement 41 % des retraitées ont validé une carrière complète, les hommes étant deux fois plus nombreux (86%)". En 2008, les femmes ont validé 20 trimestres de moins que les hommes : 137 pour les femmes, 157 pour les hommes. Les femmes partent donc en retraite deux ans plus tard que les hommes, soit en moyenne à l'âge de 61,4 ans. 36% d'entre elles, contre 12% pour les hommes, travaillent jusqu'à 65 ans. Elles représentent aussi plus de 60% des salariés qui partent à 65 ans.
La pauvreté des femmes est un véritable fléau. En 2008, elles représentent 70% des pauvres dans le monde. Alors qu'elles accompalissent 66% du travail mondial.
Mais ce colloque a fait émerger un autre phénomène : la place des femmes dans la société.
comme l'explique Dominique Fabre, secrétaire nationale de la CFDT Retraités, les aidants sont en moyenne âgés de 59 ans. Des aidants qui restent à 60 % des aidantes. Or à 59 ans, les femmes sont encore en activité professionnelle. Fatigue, lassitude, délaissement du poste de travail deviennent leur quotidien et leur nouvelle réalité. Ces femmes qui avaient déjà dû s'arrêter pour élever leurs enfants se retrouvent confrontées à de nouvelles césures, pour s'occuper de leur conjoint ou de leurs parents.
Une fois à la retraite, la société trouve normal de faire appel à ces femmmes pour assumer la charge d'aidantes. Pourtant, la retraite est aussi un temps dont elles aimeraient pouvoir profiter.
La CFDT Retraités ne peut que saluer la proposition qui consiste à proposer des temps de répit aux aidants familiaux. A condition qu'il ne s'agisse pas seulement de soutien en temps. L'absence de rémunération empêche l'acquisition de points, et donc d'un droit à la retraite. Et qu'il ne serve pas à justifier ou conforter la femme dans ce rôle et cette position d'aidante.
La CFDT Retraités insiste aussi sur les besoins de formation, de création de relais et de mise à disposition de l'information (à qui s'adresser, où trouver l'info...). car comme en témoigne Marie-Hélène, aidante, 56 ans, Rien n'est fait pour faciliter la vie des aidants. Et finalement "cela arrangerait tout le monde que je me mette en arrêt maladie, sauf moi".